Le chef du parti des Forces Libanaises Samir Geagea a reçu mercredi 6 juillet à Meerab une délégation du parti de l’Union syriaque et a estimé que l’opération des drones envoyés par le Hezbollah pour survoler le champ gazier de Karish était causée par l’échec des négociations sur le nucléaire à Doha.
Le chef du parti des Forces Libanaises Samir Geagea a reçu le mercredi 6 juillet une délégation du parti de l’Union syriaque à sa résidence à Meerab. La délégation était présidée par le président de l’Union syriaque Ibrahim Mourad. Cette visite survient dans un contexte de tensions entre Israël et le Hezbollah suite à une opération d’espionnage lancée par le parti de Dieu le samedi 2 juillet. Le Hezbollah a en effet affirmé avoir envoyé trois drones non armés survoler le champ gazier de Karish pour une mission de reconnaissance. Cette opération a été menée alors que les négociations indirectes entre le Liban et Israël par l’intermédiaire des États-Unis pour la délimitation des frontières maritimes sont à un stade avancé.
M. Geagea a considéré lors de la réunion que « l’opération des drones du Hezbollah n’a pas été menée pour renforcer la position libanaise dans les négociations maritimes mais à cause de l’échec des négociations de Doha sur le nucléaire entre l’Iran et les États-Unis ». Des concertations ont eu lieu au Qatar entre l’Iran et les États-Unis afin de contrôler la fabrication de matières nucléaires iraniennes qui semble de plus en plus proche d’une bombe nucléaire. Un premier accord avait été signé en 2015 sous la présidence de Barack Obama, mais celui-ci a été rompu suite au retrait unilatéral de son successeur Donald Trump en 2018.
Dans ce contexte, le chef des FL a estimé que « cette opération n’est autre qu’un message adressé par l’Iran via le Hezbollah et disant qu’il serait capable de détruire n’importe quel pays si ses revendications ne sont pas considérées » en ajoutant ensuite que « le Hezbollah a aussi voulu adresser un tout autre message renfonçant son statut de résistance et masquant la vision du peuple qui a d’ores et déjà remarqué sa mauvaise influence sur le pays ».
« Les opérations du Hezbollah ne se font en aucun cas dans l’intérêt du peuple libanais mais à des fins régionales » déplore Geagea tout en demandant au gouvernement libanais de « renforcer son statut de négociateur dans le dossier des frontières maritimes qui ne relève en aucun cas de la responsabilité du Hezbollah ». Le chef des FL a alors poursuivi en rappelant que « ce dossier est étudié par les responsables libanais depuis 2010 et que la ligne 23 a été approuvée par un gouvernement du 8 Mars » tout en insistant qu’il est « inadmissible de jouer avec de tels sujets d’importance capitale à des fins partisanes ou stratégique qui ne relèvent pas des intérêts du Liban ». En 2011, le gouvernement libanais avait envoyé un rapport officiel au siège de l’ONU reconnaissant la ligne 23 comme frontière de démarcation entre la zone économique exclusive libanaise et israélienne.
M. Geagea a ajouté que « le Hezbollah agit seul et la preuve étant qu’il aurait agi pour renforcer la position du gouvernement libanais qui n’était d’ailleurs même pas au courant de l’opération » tout en appuyant ses propos par ceux du ministre des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib qui avait affirmé le lundi 4 juillet à l’issu d’un entretien avec le Premier ministre désigné Nagib Mikati que « l’opération des drones ne relève en aucun cas de la responsabilité du gouvernement libanais ».
Le chef des FL a conclu en rappelant que « les élections présidentielles seront décisives pour une sortie de crise » tout en appelant à l’unité de l’opposition afin de « proposer un candidat commun qui serait capable de mener la lutte pour regagner la confiance du peuple libanais ».
Le chef du parti des Forces Libanaises Samir Geagea a reçu le mercredi 6 juillet une délégation du parti de l’Union syriaque à sa résidence à Meerab. La délégation était présidée par le président de l’Union syriaque Ibrahim Mourad. Cette visite survient dans un contexte de tensions entre Israël et le Hezbollah suite à une opération d’espionnage lancée par le parti de Dieu le samedi 2 juillet. Le Hezbollah a en effet affirmé avoir envoyé trois drones non armés survoler le champ gazier de Karish pour une mission de reconnaissance. Cette opération a été menée alors que les négociations indirectes entre le Liban et Israël par l’intermédiaire des États-Unis pour la délimitation des frontières maritimes sont à un stade avancé.
M. Geagea a considéré lors de la réunion que « l’opération des drones du Hezbollah n’a pas été menée pour renforcer la position libanaise dans les négociations maritimes mais à cause de l’échec des négociations de Doha sur le nucléaire entre l’Iran et les États-Unis ». Des concertations ont eu lieu au Qatar entre l’Iran et les États-Unis afin de contrôler la fabrication de matières nucléaires iraniennes qui semble de plus en plus proche d’une bombe nucléaire. Un premier accord avait été signé en 2015 sous la présidence de Barack Obama, mais celui-ci a été rompu suite au retrait unilatéral de son successeur Donald Trump en 2018.
Dans ce contexte, le chef des FL a estimé que « cette opération n’est autre qu’un message adressé par l’Iran via le Hezbollah et disant qu’il serait capable de détruire n’importe quel pays si ses revendications ne sont pas considérées » en ajoutant ensuite que « le Hezbollah a aussi voulu adresser un tout autre message renfonçant son statut de résistance et masquant la vision du peuple qui a d’ores et déjà remarqué sa mauvaise influence sur le pays ».
« Les opérations du Hezbollah ne se font en aucun cas dans l’intérêt du peuple libanais mais à des fins régionales » déplore Geagea tout en demandant au gouvernement libanais de « renforcer son statut de négociateur dans le dossier des frontières maritimes qui ne relève en aucun cas de la responsabilité du Hezbollah ». Le chef des FL a alors poursuivi en rappelant que « ce dossier est étudié par les responsables libanais depuis 2010 et que la ligne 23 a été approuvée par un gouvernement du 8 Mars » tout en insistant qu’il est « inadmissible de jouer avec de tels sujets d’importance capitale à des fins partisanes ou stratégique qui ne relèvent pas des intérêts du Liban ». En 2011, le gouvernement libanais avait envoyé un rapport officiel au siège de l’ONU reconnaissant la ligne 23 comme frontière de démarcation entre la zone économique exclusive libanaise et israélienne.
M. Geagea a ajouté que « le Hezbollah agit seul et la preuve étant qu’il aurait agi pour renforcer la position du gouvernement libanais qui n’était d’ailleurs même pas au courant de l’opération » tout en appuyant ses propos par ceux du ministre des Affaires étrangères Abdallah Bou Habib qui avait affirmé le lundi 4 juillet à l’issu d’un entretien avec le Premier ministre désigné Nagib Mikati que « l’opération des drones ne relève en aucun cas de la responsabilité du gouvernement libanais ».
Le chef des FL a conclu en rappelant que « les élections présidentielles seront décisives pour une sortie de crise » tout en appelant à l’unité de l’opposition afin de « proposer un candidat commun qui serait capable de mener la lutte pour regagner la confiance du peuple libanais ».
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