Les ministres sortants de l’Agriculture, Abbas el-Hajj Hassan et de l’Industrie, Georges Bouchikian ont effectué jeudi une tournée dans le port de Beyrouth, en présence du président du syndicat des importateurs de produits alimentaires au Liban, Hani Bohsali.
Le ministre sortant de l’Agriculture Abbas el-Hajj Hassan et celui de l’Industrie Georges Bouchikian ont effectué jeudi une tournée dans le port de Beyrouth pour superviser notamment le déchargement des conteneurs, la préservation et l’entrée et la sortie des marchandises agro-alimentaires. Des échantillons ont été prélevés sur les produits arrivés au port depuis deux jours afin de vérifier leur conformité aux normes des ministères. Pour éviter que celle-ci ne soit compromise par la grève ouverte des salariés du secteur public, les ministères concernés ont œuvré à faciliter la procédure de dédouanement.
Les deux ministres ont échangé successivement avec le directeur général des Douanes, Raymond Khoury, et le directeur du Conseil supérieur des Douanes, le général Assaad Toufeily, avant de clore leur tournée par une conférence de presse conjointe, avec la participation du président du Syndicat des importateurs de produits alimentaires au Liban, Hani Bohsali.
Coopération palpable
M. Bouchikian est revenu sur les différentes réunions qu’il a tenues avec les parties concernées chez le Premier ministre sortant pour encadrer les mécanismes de contrôle des marchandises. «J’ai pu percevoir hier (mercredi) une coopération palpable de la part du ministère de l’Économie dont le directeur général a facilité toutes les procédures en vigueur au port (comme le dédouanement)», a-t-il déclaré. Il a également salué «la grande coopération» dont ont fait preuve la direction des Douanes et la direction du Port de Beyrouth en «ouvrant la grande enceinte pour faciliter le transit des conteneurs ayant tardé à arriver afin de parachever le plus rapidement possible leur sortie».
Il a aussi témoigné de «l’intervention directe du ministre de l’Agriculture pour que soient effectués les examens nécessaires». Il a déclaré enfin que lors de la réunion qu’il avait tenue la veille avec le directeur du service portuaire, en présence d’une équipe de l’Institut de recherches agronomique libanais, «le nombre d’inspecteurs a été augmenté en coopération avec la direction des Douanes, afin que soit vérifiée le plus rapidement possible la qualité des marchandises, qu’elles soient destinées à l’exportation ou l’importation».
Le coût des conteneurs frigorifiques
Il n’empêche que des inquiétudes persistent sur la qualité des produits, comme l’a révélé Hani Bohsali en réponse à une question sur le risque que des marchandises stockées dans les conteneurs aient atteint leur date de péremption. «Nous avons bien sûr des craintes que certains produits soient périmés, mais ce qu’il faut savoir c’est que les produits qui ont besoin de conteneurs frigorifiques sont préservés dans ces conteneurs. La crainte est liée au coût de leur stockage, estimé à 200 dollars par mois par conteneur», a-t-il déclaré, en assurant toutefois que toutes les marchandises sont contrôlées avant d’être validées.
Et Abbas el-Hajj Hassan d’assurer: «La solution a été mise en place et nous avons entamé le travail (…). Nous sommes en état de guerre dans tous les sens du terme et nous refusons que ce secteur économique s’effondre (…). Notre message pour l’intérieur et pour l’étranger est qu’en dépit de tout ce qui se dit dans les médias, nous sommes forts et le demeurons, mais cela a besoin des efforts solidaires des médias et des parties politiques représentées au gouvernement et celles présentes hors du gouvernement».
Le ministre sortant de l’Agriculture Abbas el-Hajj Hassan et celui de l’Industrie Georges Bouchikian ont effectué jeudi une tournée dans le port de Beyrouth pour superviser notamment le déchargement des conteneurs, la préservation et l’entrée et la sortie des marchandises agro-alimentaires. Des échantillons ont été prélevés sur les produits arrivés au port depuis deux jours afin de vérifier leur conformité aux normes des ministères. Pour éviter que celle-ci ne soit compromise par la grève ouverte des salariés du secteur public, les ministères concernés ont œuvré à faciliter la procédure de dédouanement.
Les deux ministres ont échangé successivement avec le directeur général des Douanes, Raymond Khoury, et le directeur du Conseil supérieur des Douanes, le général Assaad Toufeily, avant de clore leur tournée par une conférence de presse conjointe, avec la participation du président du Syndicat des importateurs de produits alimentaires au Liban, Hani Bohsali.
Coopération palpable
M. Bouchikian est revenu sur les différentes réunions qu’il a tenues avec les parties concernées chez le Premier ministre sortant pour encadrer les mécanismes de contrôle des marchandises. «J’ai pu percevoir hier (mercredi) une coopération palpable de la part du ministère de l’Économie dont le directeur général a facilité toutes les procédures en vigueur au port (comme le dédouanement)», a-t-il déclaré. Il a également salué «la grande coopération» dont ont fait preuve la direction des Douanes et la direction du Port de Beyrouth en «ouvrant la grande enceinte pour faciliter le transit des conteneurs ayant tardé à arriver afin de parachever le plus rapidement possible leur sortie».
Il a aussi témoigné de «l’intervention directe du ministre de l’Agriculture pour que soient effectués les examens nécessaires». Il a déclaré enfin que lors de la réunion qu’il avait tenue la veille avec le directeur du service portuaire, en présence d’une équipe de l’Institut de recherches agronomique libanais, «le nombre d’inspecteurs a été augmenté en coopération avec la direction des Douanes, afin que soit vérifiée le plus rapidement possible la qualité des marchandises, qu’elles soient destinées à l’exportation ou l’importation».
Le coût des conteneurs frigorifiques
Il n’empêche que des inquiétudes persistent sur la qualité des produits, comme l’a révélé Hani Bohsali en réponse à une question sur le risque que des marchandises stockées dans les conteneurs aient atteint leur date de péremption. «Nous avons bien sûr des craintes que certains produits soient périmés, mais ce qu’il faut savoir c’est que les produits qui ont besoin de conteneurs frigorifiques sont préservés dans ces conteneurs. La crainte est liée au coût de leur stockage, estimé à 200 dollars par mois par conteneur», a-t-il déclaré, en assurant toutefois que toutes les marchandises sont contrôlées avant d’être validées.
Et Abbas el-Hajj Hassan d’assurer: «La solution a été mise en place et nous avons entamé le travail (…). Nous sommes en état de guerre dans tous les sens du terme et nous refusons que ce secteur économique s’effondre (…). Notre message pour l’intérieur et pour l’étranger est qu’en dépit de tout ce qui se dit dans les médias, nous sommes forts et le demeurons, mais cela a besoin des efforts solidaires des médias et des parties politiques représentées au gouvernement et celles présentes hors du gouvernement».
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