Démantèlement d'un gang accusé de meurtre, enlèvements et torture
Enlèvement, vol, tentative d'assassinat, vol de voitures, usurpation d'identité, résistance contre l'armée et tirs sur des officiers, telles sont les activités d’une bande de malfaiteurs qui vient de tomber dans les mains des agents de l’ordre.

Celle-ci est composée de deux Libanais et d'un Syrien, qui sont soupçonnés entre autres d'être impliqués dans le meurtre de trois militaires, précise un communiqué des Forces de sécurité intérieure (FSI).

Selon les faits énumérés dans le texte, les trois ont commencé à opérer en décembre 2021 et se sont distingués par des actes d'enlèvement et de torture. Ils se faisaient passer pour des agents de sécurité afin de «commettre des enlèvements contre rançons, voler l'argent et les voitures de leurs victimes qu'ils torturaient» de surcroît, affirment les FSI. Ils seraient aussi responsables de l'enlèvement de Abbas Khayyat du quartier de Koraytem à Beyrouth, le 8 janvier 2022.

Récemment, ils avaient essayé d’enlever deux autres personnes, l’une dans le village de Mjaidil (Liban-Nord) et l’autre à Ramlet el-Bayda à Beyrouth. À chaque fois, ils abandonnaient leur victime à Khaldé, au sud de la capitale.

Ils ont interpellé leur première victime qui était à bord d’une Range Rover au Liban-Nord. Après lui avoir mis un sac sur la tête, ils l'ont emmenée à Khaldé, où ils l'ont laissée et lui ont dérobé sa voiture, son téléphone portable et son portefeuille. La seconde fois, le gang a intercepté un couple à bord de sa voiture à Ramlet al-Baida. Le même scénario s’est répété. Ils les ont abandonnés entre Ouzai et Khaldé, après leur avoir volé une Toyota Land Cruiser noire, 37.000 dollars, des bijoux et des appareils mobiles.


Selon le communiqué des FSI, le chef du gang est connu des services de police. Âgé de 34 ans, il a été seulement identifié par ses initiales, J.H. Sorti de prison en 2016, il est accusé d'avoir tué trois militaires dans des affrontements à Hermel, dans la Békaa, en février dernier. Blessé à la jambe puis maîtrisé, le deuxième Libanais, âgé de 45 ans, avait tiré sur les forces de sécurité pendant son arrestation. Le troisième, N.M., est de nationalité syrienne et âgé de 39 ans.

Les trois hommes ont reconnu les faits qui leur sont reprochés, après leur interpellation.

Les agents de l’ordre ont réussi à les appréhender, grâce à un plan qu’ils ont établi et qui consistait à les surveiller, avant de leur tendre une embuscade. Ils ont établi un système de contrôle fixe et mobile sur les routes que la bande empruntait normalement.

 
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