©Djokovic a remporté à Wimbledon son 21eme titre du Grand Chelem. Photo Adrian Dennis AFP
Novak Djokovic a réussi dimanche à conserver son titre à Wimbledon, mettant fin à une période marquée par de grandes désillusions, entre espoirs de Grand Chelem doré évanouis en 2021, expulsion d'Australie en début d'année et perte du trophée à Roland-Garros.
Wimbledon 2021, le grand espoir
Intouchable favori, Djokovic remplit sa mission sans trembler: il terrasse en finale le colosse italien Matteo Berrettini et soulève le trophée londonien pour la sixième fois, la troisième consécutive. Après ses titres à l'Open d'Australie et Roland-Garros, Djokovic semble avoir fait le plus dur: injouable depuis le début de la saison, il est sur la route du Grand Chelem, doré qui plus est, avec une médaille d'or olympique en ligne de mire.
Jeux olympiques et US Open 2021, la grande désillusion
La machine s'enraille soudain. Le Serbe, au sommet de son art quelques semaines plus tôt, termine les Jeux de Tokyo sans médaille: battu en demi-finales (par le futur champion, l'Allemand Alexander Zverev), il perd également le match pour la médaille de bronze (dominé par l'Espagnol Pablo Carreno).
Ce qu'il ramène du Japon ? Une épaule douloureuse et un épuisement mental. Et en septembre à New York, pour décrocher le titre historique (seul l'Australien Rod Laver a réussi le Grand Chelem chez les messieurs dans l'ère Open, en 1969), le Serbe se hisse jusqu'en finale.
A un match près ça passait, mais le Russe Daniil Medvedev ruine les espoirs de Djokovic, loin de son meilleur niveau, en trois sets.
Masters 1000 de Paris 2021, un titre pour sauver la fin d'année
La fin de la saison n'est pas particulièrement joyeuse pour Djokovic, encore en demi-finales du Masters ATP de fin d'année (de nouveau battu par Zverev qui remportera l'épreuve). Il perd aussi en demi-finales de la Coupe Davis, une épreuve par équipes nationales à laquelle il tient beaucoup.
Seul un sixième trophée record remporté au Masters 1000 de Paris en prenant sa revanche en finale sur Medvedev éclaire ce dernier semestre, lui assurant notamment de terminer l'année N.1 mondial pour la septième fois, nouveau record.
Open d'Australie et Roland-Garros 2022, quand ça ne veut pas...
L'année commence mal: non vacciné contre le covid, il obtient une dérogation pour pouvoir jouer le premier Majeur de l'année, celui qui lui réussit le mieux avec neuf titres.
Mais l'entrée sur le territoire australien lui est refusée à son arrivée à l'aéroport de Melbourne et il est placé dans un centre de rétention pour migrants le temps que son cas soit examiné par la justice. Il est finalement expulsé d'Australie juste avant le début du tournoi.
Dans la foulée, et en raison de son refus du vaccin contre le covid, il ne peut jouer les Masters 1000 américains (Indian Wells et Miami) et reprend la compétition lors de la tournée européenne sur terre battue.
Le titre à Rome n'atténuera certainement pas sa déception, quelques jours plus tard, d'une élimination en quarts de finale à Roland-Garros par Nadal. Il cède au passage sa place de N.1 mondial.
Wimbledon 2022, Djokovic reverdit
Et c'est malgré tout en favori, sans avoir joué le moindre match officiel de préparation, que Djokovic se présente sur le gazon de Wimbledon, fort de son invincibilité depuis son abandon en quarts de finale en 2017.
Il tient de nouveau son rang, en battant Nick Kyrgios 4-6, 6-3, 6-4, 7-6 (7/3 en finale, pour remporter un septième titre au All England Lawn Tennis Club et égaler ainsi son idole Pete Sampras. Il n'est plus qu'à une longueur des huit titres anglais de Roger Federer.
Avec ce 21e trophée du Grand Chelem, il revient également à une longueur du record de Nadal (22).
Mais le Serbe, toujours pas vacciné contre le Covid-19, risque de ne pas être autorisé à entrer en août sur le territoire américain pour disputer l'US Open.
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Intouchable favori, Djokovic remplit sa mission sans trembler: il terrasse en finale le colosse italien Matteo Berrettini et soulève le trophée londonien pour la sixième fois, la troisième consécutive. Après ses titres à l'Open d'Australie et Roland-Garros, Djokovic semble avoir fait le plus dur: injouable depuis le début de la saison, il est sur la route du Grand Chelem, doré qui plus est, avec une médaille d'or olympique en ligne de mire.
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La machine s'enraille soudain. Le Serbe, au sommet de son art quelques semaines plus tôt, termine les Jeux de Tokyo sans médaille: battu en demi-finales (par le futur champion, l'Allemand Alexander Zverev), il perd également le match pour la médaille de bronze (dominé par l'Espagnol Pablo Carreno).
Ce qu'il ramène du Japon ? Une épaule douloureuse et un épuisement mental. Et en septembre à New York, pour décrocher le titre historique (seul l'Australien Rod Laver a réussi le Grand Chelem chez les messieurs dans l'ère Open, en 1969), le Serbe se hisse jusqu'en finale.
A un match près ça passait, mais le Russe Daniil Medvedev ruine les espoirs de Djokovic, loin de son meilleur niveau, en trois sets.
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La fin de la saison n'est pas particulièrement joyeuse pour Djokovic, encore en demi-finales du Masters ATP de fin d'année (de nouveau battu par Zverev qui remportera l'épreuve). Il perd aussi en demi-finales de la Coupe Davis, une épreuve par équipes nationales à laquelle il tient beaucoup.
Seul un sixième trophée record remporté au Masters 1000 de Paris en prenant sa revanche en finale sur Medvedev éclaire ce dernier semestre, lui assurant notamment de terminer l'année N.1 mondial pour la septième fois, nouveau record.
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L'année commence mal: non vacciné contre le covid, il obtient une dérogation pour pouvoir jouer le premier Majeur de l'année, celui qui lui réussit le mieux avec neuf titres.
Mais l'entrée sur le territoire australien lui est refusée à son arrivée à l'aéroport de Melbourne et il est placé dans un centre de rétention pour migrants le temps que son cas soit examiné par la justice. Il est finalement expulsé d'Australie juste avant le début du tournoi.
Dans la foulée, et en raison de son refus du vaccin contre le covid, il ne peut jouer les Masters 1000 américains (Indian Wells et Miami) et reprend la compétition lors de la tournée européenne sur terre battue.
Le titre à Rome n'atténuera certainement pas sa déception, quelques jours plus tard, d'une élimination en quarts de finale à Roland-Garros par Nadal. Il cède au passage sa place de N.1 mondial.
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Et c'est malgré tout en favori, sans avoir joué le moindre match officiel de préparation, que Djokovic se présente sur le gazon de Wimbledon, fort de son invincibilité depuis son abandon en quarts de finale en 2017.
Il tient de nouveau son rang, en battant Nick Kyrgios 4-6, 6-3, 6-4, 7-6 (7/3 en finale, pour remporter un septième titre au All England Lawn Tennis Club et égaler ainsi son idole Pete Sampras. Il n'est plus qu'à une longueur des huit titres anglais de Roger Federer.
Avec ce 21e trophée du Grand Chelem, il revient également à une longueur du record de Nadal (22).
Mais le Serbe, toujours pas vacciné contre le Covid-19, risque de ne pas être autorisé à entrer en août sur le territoire américain pour disputer l'US Open.
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