Une visite du député du Kesrouan Farid el-Khazen au chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil à Laqlouq a fait couler beaucoup d'encre, d'autant qu'elle s’est inscrite dans le cadre des préparatifs de la présidentielle d'octobre. Si la démarche a surpris, c'est parce qu'elle a été initiée par M. Khazen qui était le plus grand critique du député de Batroun et du président de la République Michel Aoun au cours des quatre dernières années. L’élu du Kesrouan aspirerait semble-t-il à remplir le rôle du "gendre présidentiel", sans l’être pour autant…
Le chef des Marada Sleiman Frangié aurait aussi été convié à la réunion. Le leader chrétien du Liban-nord aurait reçu plusieurs indications selon lesquelles le Hezbollah n'aurait toujours pas tranché en faveur de sa candidature à la magistrature suprême. Cette indécision serait motivée par le fait que le parti pro-iranien préfèrerait un candidat centriste au lieu d’un candidat de confrontation, qui pourrait se voir empêcher l’accès à la présidence par Gebran Bassil.
Pour Sleiman Frangié, l'initiative de Farid el-Khazen représente ainsi une opportunité pour une ouverture sur les deux principales forces chrétiennes, ce qui constituerait une pression sur le Hezbollah, surtout si l'un d'eux le soutient.
Après s’être rendu chez M. Bassil, Sleiman Frangié serait en train de préparer sa visite auprès du leader des Forces libanaises, Samir Geagea. M. Frangié est parfaitement conscient que le chemin vers la présidence est semé d’embûches, surtout si l'un des deux plus grands partis chrétiens ne lui ouvre pas la voie. On parle ici de la couverture chrétienne, du nombre de voix nécessaire pour se faire élire et de la possibilité d'embarrasser le Hezbollah si ce dernier choisit un candidat centriste.
Cependant, d’aucuns pensent que la démarche de Sleiman Frangié par le biais de M. Khazen est précoce et fera par conséquent multiplier le nombre de conditions qu’imposera Gebran Bassil. Ce dernier profiterait de sa position pour essayer d'obtenir le plus de gains possible et de s'assurer un partenariat au pouvoir, avant d'accepter de soutenir la candidature de M. Frangié, notamment en ayant son mot à dire dans la nomination du prochain gouverneur de la Banque du Liban et du prochain commandant en chef de l'armée.
En revanche, il serait inconcevable pour Samir Geagea de se plier à ces demandes, quelles que soient les garanties qui lui seront offertes.
Si la visite de M. Khazen à M. Bassil a inauguré la bataille présidentielle de Sleiman Frangié, il n’en demeure pas moins que le chef des Marada devra emprunter un long chemin, bien plus éloigné que Laklouk, avant de pouvoir accéder au palais de Baabda.
Le chef des Marada Sleiman Frangié aurait aussi été convié à la réunion. Le leader chrétien du Liban-nord aurait reçu plusieurs indications selon lesquelles le Hezbollah n'aurait toujours pas tranché en faveur de sa candidature à la magistrature suprême. Cette indécision serait motivée par le fait que le parti pro-iranien préfèrerait un candidat centriste au lieu d’un candidat de confrontation, qui pourrait se voir empêcher l’accès à la présidence par Gebran Bassil.
Pour Sleiman Frangié, l'initiative de Farid el-Khazen représente ainsi une opportunité pour une ouverture sur les deux principales forces chrétiennes, ce qui constituerait une pression sur le Hezbollah, surtout si l'un d'eux le soutient.
Après s’être rendu chez M. Bassil, Sleiman Frangié serait en train de préparer sa visite auprès du leader des Forces libanaises, Samir Geagea. M. Frangié est parfaitement conscient que le chemin vers la présidence est semé d’embûches, surtout si l'un des deux plus grands partis chrétiens ne lui ouvre pas la voie. On parle ici de la couverture chrétienne, du nombre de voix nécessaire pour se faire élire et de la possibilité d'embarrasser le Hezbollah si ce dernier choisit un candidat centriste.
Cependant, d’aucuns pensent que la démarche de Sleiman Frangié par le biais de M. Khazen est précoce et fera par conséquent multiplier le nombre de conditions qu’imposera Gebran Bassil. Ce dernier profiterait de sa position pour essayer d'obtenir le plus de gains possible et de s'assurer un partenariat au pouvoir, avant d'accepter de soutenir la candidature de M. Frangié, notamment en ayant son mot à dire dans la nomination du prochain gouverneur de la Banque du Liban et du prochain commandant en chef de l'armée.
En revanche, il serait inconcevable pour Samir Geagea de se plier à ces demandes, quelles que soient les garanties qui lui seront offertes.
Si la visite de M. Khazen à M. Bassil a inauguré la bataille présidentielle de Sleiman Frangié, il n’en demeure pas moins que le chef des Marada devra emprunter un long chemin, bien plus éloigné que Laklouk, avant de pouvoir accéder au palais de Baabda.
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