©Baalbek, Temple de Jupiter- © GuillaumeTaslé d’Heliand
En écho à ses propres ruines dans le cadre de la saison libanaise, le théâtre romain de Lillebonne propose une exposition didactique et pédagogique sur le Patrimoine romain du Liban.
Le patrimoine archéologique légué au Liban par l’Empire romain pendant les trois premiers siècles de notre ère est le plus important du Proche-Orient. Le département de la Seine-Maritime est ainsi heureux de mettre en valeur, au sein du majestueux site du théâtre antique de Lillebonne, la richesse de l’héritage impérial romain au Liban.
Cette exposition est le fruit d’un important travail de recensement, mené par le journaliste et chercheur Guillaume Taslé d’Héliand qui, pendant plus de cinq ans, a arpenté et photographié les sites antiques libanais, constituant un inventaire détaillé sans précédent.
Près de 200 temples se sont élevés sur ce territoire de 10.452 km2*, entre l’accession d’Auguste en 27 av. J.-C et la mort de Philippe l’Arabe en 249. Une telle densité est sans équivalent dans le reste de l’Empire. À ces bâtiments sacrés s’ajoutent tous les édifices publics: hippodromes, thermes, théâtres, aqueducs, rues, voies, ponts.
Baalbek, Byblos, Tyr, trois sites emblématiques sont mondialement réputés. Ils justifient le voyage à eux seuls. Toutefois, la plupart des sites romains sont méconnus. Ainsi découvrirez-vous, dans la sélection qui vous est présentée, les temples de Niha, Fagra, Ain Hircha, Deir el-Qalaa et Sfiré, ainsi que l’autel sacrificiel de Machnaqa!
Nombre de ces édifices ont été heureusement préservés malgré l’activité sismique de la région et les nombreux pillages.
L’histoire explique en partie cet héritage: Beyrouth a été la première colonie romaine en Orient, fondée par Auguste. L’Empire s’est alors massivement investi en Orient (notamment en Syrie) pour bénéficier de ses richesses (cèdres, vin, pourpre, soie, verre…) et de ses forces vives (soldats, esclaves, main-d’œuvre). Mais Rome est aussi motivée par la menace autant que par le potentiel d’un autre empire voisin: les Parthes, puis les Perses sassanides (l’Iran).
Le commissariat est assuré par Guillaume Taslé d’Heliand. Journaliste et éditeur, il a réalisé un important travail de recensement du patrimoine archéologique romain au Liban. Le corpus scientifique qu’il a réuni est le produit de plusieurs années de travail et constitue un inventaire détaillé n’ayant fait à ce jour l’objet d’aucun précédent.
*Pour comparaison, la Seine-Maritime s’étend sur 6.278 km2.
Exposition Patrimoine romain du Liban
du 21 mai au 31 octobre 2022
Information: [email protected]
Théâtre Romain de Lillebonne
Place Félix Faure, 76170 Lillebonne
Le patrimoine archéologique légué au Liban par l’Empire romain pendant les trois premiers siècles de notre ère est le plus important du Proche-Orient. Le département de la Seine-Maritime est ainsi heureux de mettre en valeur, au sein du majestueux site du théâtre antique de Lillebonne, la richesse de l’héritage impérial romain au Liban.
Cette exposition est le fruit d’un important travail de recensement, mené par le journaliste et chercheur Guillaume Taslé d’Héliand qui, pendant plus de cinq ans, a arpenté et photographié les sites antiques libanais, constituant un inventaire détaillé sans précédent.
Près de 200 temples se sont élevés sur ce territoire de 10.452 km2*, entre l’accession d’Auguste en 27 av. J.-C et la mort de Philippe l’Arabe en 249. Une telle densité est sans équivalent dans le reste de l’Empire. À ces bâtiments sacrés s’ajoutent tous les édifices publics: hippodromes, thermes, théâtres, aqueducs, rues, voies, ponts.
Baalbek, Byblos, Tyr, trois sites emblématiques sont mondialement réputés. Ils justifient le voyage à eux seuls. Toutefois, la plupart des sites romains sont méconnus. Ainsi découvrirez-vous, dans la sélection qui vous est présentée, les temples de Niha, Fagra, Ain Hircha, Deir el-Qalaa et Sfiré, ainsi que l’autel sacrificiel de Machnaqa!
Nombre de ces édifices ont été heureusement préservés malgré l’activité sismique de la région et les nombreux pillages.
L’histoire explique en partie cet héritage: Beyrouth a été la première colonie romaine en Orient, fondée par Auguste. L’Empire s’est alors massivement investi en Orient (notamment en Syrie) pour bénéficier de ses richesses (cèdres, vin, pourpre, soie, verre…) et de ses forces vives (soldats, esclaves, main-d’œuvre). Mais Rome est aussi motivée par la menace autant que par le potentiel d’un autre empire voisin: les Parthes, puis les Perses sassanides (l’Iran).
Le commissariat est assuré par Guillaume Taslé d’Heliand. Journaliste et éditeur, il a réalisé un important travail de recensement du patrimoine archéologique romain au Liban. Le corpus scientifique qu’il a réuni est le produit de plusieurs années de travail et constitue un inventaire détaillé n’ayant fait à ce jour l’objet d’aucun précédent.
*Pour comparaison, la Seine-Maritime s’étend sur 6.278 km2.
Exposition Patrimoine romain du Liban
du 21 mai au 31 octobre 2022
Information: [email protected]
Théâtre Romain de Lillebonne
Place Félix Faure, 76170 Lillebonne
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