Selon les États-Unis, l'Iran s'apprête à livrer "des centaines de drones" à la Russie pour l'aider dans son offensive contre l'Ukraine. Les formations à l'utilisation des appareils auraient commencé début juillet. L'Iran n'a pas vraiment démenti, précisant simplement qu"'aucun développement particulier" n'avait eu lieu dans la coopération technologique entre Moscou et Téhéran.
L'Iran va livrer "des centaines de drones" à la Russie, qui piétine face à la résistance de l'armée ukrainienne dans l'est du pays, a affirmé mardi le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Jake Sullivan.
Le drone iranien Shahed. (Wikimedia Commons)
Ces informations "indiquent également que l'Iran se prépare à former les forces russes au maniement de ces drones et les premières séances de formation devaient débuter dès début juillet", a-t-il ajouté, soulignant qu'il ignorait si des drones avaient déjà été livrés par Téhéran.
Téhéran a réagi mardi à ces allégations, affirmant qu'"aucun développement particulier" n'était intervenu dans la coopération technologique entre la Russie et l'Iran.
Le drone iranien Saegheh, "Foudre" en persan. (Wikimedia Commons)
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, qui n'a pas mentionné les drones, a rappelé que la position de Téhéran est "claire et a été maintes fois exprimée officiellement".
L'Iran, a-t-il dit, est contre la guerre en Ukraine et appelle à "une solution politique", tout en dénonçant l'origine de cette crise due, selon Téhéran, à la volonté d'expansion des États-Unis et de l'Otan.
Un micro-drone iranien. (Wikimedia Commons)
Des appareils iraniens ont déjà été utilisés par les rebelles Houthis au Yémen "pour attaquer l'Arabie saoudite", a dit pour sa part M. Sullivan.
Les drones ont joué un rôle important depuis le début de l'invasion russe le 24 février, pour les opérations de reconnaissance, les tirs de missiles ou les largages de bombes.
Le drone iranien Samad. (Wikimedia Commons)
Avec AFP
L'Iran va livrer "des centaines de drones" à la Russie, qui piétine face à la résistance de l'armée ukrainienne dans l'est du pays, a affirmé mardi le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Jake Sullivan.
Le drone iranien Shahed. (Wikimedia Commons)
Ces informations "indiquent également que l'Iran se prépare à former les forces russes au maniement de ces drones et les premières séances de formation devaient débuter dès début juillet", a-t-il ajouté, soulignant qu'il ignorait si des drones avaient déjà été livrés par Téhéran.
Réactions iraniennes
Téhéran a réagi mardi à ces allégations, affirmant qu'"aucun développement particulier" n'était intervenu dans la coopération technologique entre la Russie et l'Iran.
Le drone iranien Saegheh, "Foudre" en persan. (Wikimedia Commons)
Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, qui n'a pas mentionné les drones, a rappelé que la position de Téhéran est "claire et a été maintes fois exprimée officiellement".
L'Iran, a-t-il dit, est contre la guerre en Ukraine et appelle à "une solution politique", tout en dénonçant l'origine de cette crise due, selon Téhéran, à la volonté d'expansion des États-Unis et de l'Otan.
Un micro-drone iranien. (Wikimedia Commons)
Des appareils iraniens ont déjà été utilisés par les rebelles Houthis au Yémen "pour attaquer l'Arabie saoudite", a dit pour sa part M. Sullivan.
Les drones ont joué un rôle important depuis le début de l'invasion russe le 24 février, pour les opérations de reconnaissance, les tirs de missiles ou les largages de bombes.
Le drone iranien Samad. (Wikimedia Commons)
Avec AFP
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