Le vice Premier ministre Saadé Chami s’est exprimé le jeudi 14 juillet lors d’un débat organisé à l’université libano-américaine (LAU), durant lequel il a évoqué les aides potentielles du Front monétaire international et l’audit bancaire.
Le vice Premier ministre Saadé Chami a participé le jeudi 14 juillet à un débat organisé par l’université libano-américaine LAU. Il a évoqué à cette occasion les négociations avec le FMI qui sont en cours et a estimé qu’« un accord avec le FMI mènera à des aides de la Banque mondiale et de la communauté internationale » tout en mettant en garde la classe politique libanaise contre une faillite totale : « Si les réformes requises ne sont pas appliquées, la situation au Liban sera encore plus désastreuse ».
M. Chami a ensuite appelé la Banque du Liban à « assumer sa responsabilité des pertes » tout en ajoutant qu’il y aurait « 85 milliards de dollars de dépôts » à couvrir. En évoquant la crise bancaire que traverse le pays depuis octobre 2019, le vice Premier ministre a assuré que « l’accord du FMI permettra la restructuration du système bancaire et comprendra une loi de Capital Control qui définira les restrictions bancaires officiellement ». Rappelons que depuis octobre 2019, le système bancaire s’est considérablement détérioré. Les déposants ne peuvent plus retirer leur argent comme ils le souhaitent et sont soumis à des restrictions bancaires illégales émises par les banques commerciales elles-mêmes.
Saadé Chami a ensuite assuré que « le plan de sauvetage comprend la lutte contre la corruption, l’augmentation des heures d’électricité, la fixation du taux de change et la lutte contre la pauvreté », tout en ajoutant que « le Liban est au bord de la faillite et les crises se succèdent : il est alors nécessaire d’accélérer les réformes ».
M. Chami a ainsi conclu en évoquant l’audit. Selon lui, « l’audit ne devrait pas débuter par la Banque centrale mais plutôt par le ministère des Finances qui fixe un budget approuvé par le ministre ».
Rappelons que M. Chami préside l’équipe officielle en charge des négociations avec le FMI.
Le vice Premier ministre Saadé Chami a participé le jeudi 14 juillet à un débat organisé par l’université libano-américaine LAU. Il a évoqué à cette occasion les négociations avec le FMI qui sont en cours et a estimé qu’« un accord avec le FMI mènera à des aides de la Banque mondiale et de la communauté internationale » tout en mettant en garde la classe politique libanaise contre une faillite totale : « Si les réformes requises ne sont pas appliquées, la situation au Liban sera encore plus désastreuse ».
M. Chami a ensuite appelé la Banque du Liban à « assumer sa responsabilité des pertes » tout en ajoutant qu’il y aurait « 85 milliards de dollars de dépôts » à couvrir. En évoquant la crise bancaire que traverse le pays depuis octobre 2019, le vice Premier ministre a assuré que « l’accord du FMI permettra la restructuration du système bancaire et comprendra une loi de Capital Control qui définira les restrictions bancaires officiellement ». Rappelons que depuis octobre 2019, le système bancaire s’est considérablement détérioré. Les déposants ne peuvent plus retirer leur argent comme ils le souhaitent et sont soumis à des restrictions bancaires illégales émises par les banques commerciales elles-mêmes.
Saadé Chami a ensuite assuré que « le plan de sauvetage comprend la lutte contre la corruption, l’augmentation des heures d’électricité, la fixation du taux de change et la lutte contre la pauvreté », tout en ajoutant que « le Liban est au bord de la faillite et les crises se succèdent : il est alors nécessaire d’accélérer les réformes ».
M. Chami a ainsi conclu en évoquant l’audit. Selon lui, « l’audit ne devrait pas débuter par la Banque centrale mais plutôt par le ministère des Finances qui fixe un budget approuvé par le ministre ».
Rappelons que M. Chami préside l’équipe officielle en charge des négociations avec le FMI.
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