©Photo Martin Bureau AFP
La police britannique a annoncé jeudi avoir ouvert une enquête sur les récentes déclarations du quadruple champion olympique d'athlétisme Mo Farah, qui a révélé être arrivé illégalement, encore enfant, au Royaume-Uni sous une fausse identité avant d'être forcé de travailler comme domestique dans une famille.
"Nous sommes au courant des informations dans les médias concernant Sir Mo Farah", a déclaré dans un communiqué la police de Londres (MPS) à propos de Farah, aujourd'hui âgé de 39 ans, né en Somalie et anobli par la Reine en 2017.
"Aucun signalement n'a été transmis au MPS pour l'instant. Des agents spécialisés ont ouvert une enquête et examinent actuellement toutes les informations disponibles", a-t-on ajouté de même source.
Jusqu'à la diffusion mercredi d'un entretien sur la BBC, Mo Farah avait expliqué être né à Mogadiscio, capitale de la Somalie, et être arrivé en Grande-Bretagne en 1993 à l'âge de 10 ans avec sa mère et deux de ses frères et soeurs pour rejoindre son père informaticien.
En réalité, selon ses révélations, il est arrivé, âgé de 9 ans, dans le pays depuis Djibouti, avec une femme qui lui avait affirmé qu'il y rejoindrait des proches, sous l'identité de Mohamed Farah.
Il a ensuite été contraint de faire le ménage et de s'occuper d'autres enfants dans une famille britannique, et empêché de retrouver ses proches.
Farah a finalement reçu l'aide d'un professeur d'éducation physique de son école, obtenant ensuite la nationalité britannique sous le nom qui lui avait été donné par la femme qui avait organisé son arrivée dans le pays.
Le gouvernement britannique avait donné mercredi des assurances à l'athlète qu'il ne serait pas déchu de sa nationalité britannique, un porte-parole le qualifiant de "héros sportif".
Selon les révélations faites à la BBC, le père de Mohamed Farah -Hussein Abdi Kahin de son nom de naissance- a en fait été tué pendant la guerre civile en Somalie lorsque l'athlète avait 4 ans et sa mère, Aisha et deux de ses frères vivent dans la région séparatiste du Somaliland, non reconnue par la communauté internationale.
Il a été incité à raconter sa véritable histoire par son épouse et ses enfants après l'avoir tue pendant des décennies.
"Nous sommes au courant des informations dans les médias concernant Sir Mo Farah", a déclaré dans un communiqué la police de Londres (MPS) à propos de Farah, aujourd'hui âgé de 39 ans, né en Somalie et anobli par la Reine en 2017.
"Aucun signalement n'a été transmis au MPS pour l'instant. Des agents spécialisés ont ouvert une enquête et examinent actuellement toutes les informations disponibles", a-t-on ajouté de même source.
Jusqu'à la diffusion mercredi d'un entretien sur la BBC, Mo Farah avait expliqué être né à Mogadiscio, capitale de la Somalie, et être arrivé en Grande-Bretagne en 1993 à l'âge de 10 ans avec sa mère et deux de ses frères et soeurs pour rejoindre son père informaticien.
En réalité, selon ses révélations, il est arrivé, âgé de 9 ans, dans le pays depuis Djibouti, avec une femme qui lui avait affirmé qu'il y rejoindrait des proches, sous l'identité de Mohamed Farah.
Il a ensuite été contraint de faire le ménage et de s'occuper d'autres enfants dans une famille britannique, et empêché de retrouver ses proches.
Farah a finalement reçu l'aide d'un professeur d'éducation physique de son école, obtenant ensuite la nationalité britannique sous le nom qui lui avait été donné par la femme qui avait organisé son arrivée dans le pays.
Le gouvernement britannique avait donné mercredi des assurances à l'athlète qu'il ne serait pas déchu de sa nationalité britannique, un porte-parole le qualifiant de "héros sportif".
Selon les révélations faites à la BBC, le père de Mohamed Farah -Hussein Abdi Kahin de son nom de naissance- a en fait été tué pendant la guerre civile en Somalie lorsque l'athlète avait 4 ans et sa mère, Aisha et deux de ses frères vivent dans la région séparatiste du Somaliland, non reconnue par la communauté internationale.
Il a été incité à raconter sa véritable histoire par son épouse et ses enfants après l'avoir tue pendant des décennies.
Lire aussi
Commentaires