Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a vivement réagi au discours belliqueux du secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah, mercredi, fustigeant son immixtion dans une affaire qui est du seul ressort des autorités libanaises.
«Aucune partie n’a le droit de supplanter l’État pour prendre la place de toutes les autorités constitutionnelles, de toutes les composantes libanaises et de décider, elle, du sort du Liban», a-t-il lancé dans l’homélie qu’il a prononcée samedi en fin d’après-midi, à l’occasion de la messe célébrée dans le village de Békaa Kafra (caza de Bécharré) à l’occasion de la fête de Saint-Charbel.
Mercredi, le chef du Hezbollah avait critiqué la gestion américaine et israélienne du dossier de la délimitation de la frontière maritime sud avec le Liban. Il les avait accusés d’atermoyer pour faire rater au pays l’occasion de profiter de ses ressources gazières et avait menacé d’empêcher Israël d’exploiter les siennes si les pourparlers indirects entre Beyrouth et Tel-Aviv n’avancent pas d’ici à septembre.
Critique de la politique du Hezbollah qu’il considère aux antipodes de tout projet d’édification d’un État, le chef de l’Église maronite a stigmatisé, dans le même ordre d’idées, «une volonté qui foule au pied tout ce qui a été bâti au Liban et tout ce qui distingue le pays au niveau culturel».
Abordant ensuite les échéances constitutionnelles, il a de nouveau épinglé les dirigeants libanais, invitant «toutes les parties à geler leurs différends et à faciliter sans tarder la formation d’un gouvernement». Il a aussi insisté encore une fois sur l’élection d’un nouveau chef de l’État dans les délais constitutionnels. «Cessez de violer la Constitution. Formez un gouvernement efficace et élisez un président capable de communiquer avec tout le monde», leur a-t-il lancé.
«Aucune partie n’a le droit de supplanter l’État pour prendre la place de toutes les autorités constitutionnelles, de toutes les composantes libanaises et de décider, elle, du sort du Liban», a-t-il lancé dans l’homélie qu’il a prononcée samedi en fin d’après-midi, à l’occasion de la messe célébrée dans le village de Békaa Kafra (caza de Bécharré) à l’occasion de la fête de Saint-Charbel.
Mercredi, le chef du Hezbollah avait critiqué la gestion américaine et israélienne du dossier de la délimitation de la frontière maritime sud avec le Liban. Il les avait accusés d’atermoyer pour faire rater au pays l’occasion de profiter de ses ressources gazières et avait menacé d’empêcher Israël d’exploiter les siennes si les pourparlers indirects entre Beyrouth et Tel-Aviv n’avancent pas d’ici à septembre.
Critique de la politique du Hezbollah qu’il considère aux antipodes de tout projet d’édification d’un État, le chef de l’Église maronite a stigmatisé, dans le même ordre d’idées, «une volonté qui foule au pied tout ce qui a été bâti au Liban et tout ce qui distingue le pays au niveau culturel».
Abordant ensuite les échéances constitutionnelles, il a de nouveau épinglé les dirigeants libanais, invitant «toutes les parties à geler leurs différends et à faciliter sans tarder la formation d’un gouvernement». Il a aussi insisté encore une fois sur l’élection d’un nouveau chef de l’État dans les délais constitutionnels. «Cessez de violer la Constitution. Formez un gouvernement efficace et élisez un président capable de communiquer avec tout le monde», leur a-t-il lancé.
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