Le chef du Parti socialiste progressiste, Walid Joumblatt, a affirmé que «tant que nous n’avons pas réussi à élaborer une stratégie de défense, en vertu de laquelle les armes du Hezbollah seraient sous l’autorité de l’Etat libanais en coordination avec ce dernier, la décision de paix et de guerre continue de relever du Hezbollah et de l’Iran».
«Peut-être sommes-nous déjà entrés dans la guerre russo-ukrainienne parce que le dernier discours du sayed Hassan Nasrallah (secrétaire général du Hezbollah, ndlr) était clair: «pas de gaz en Méditerranée», comme s’il répondait à l’Occident pour dire qu’il ne pourra pas compenser le manque en gaz russe en Méditerranée, ni en Israël, ni en d’autres emplacements», a fait valoir le leader durze, dans une interview à la chaîne Akhbar al-Aan . «e Liban n’a fait que suivre» cette décision, a-t-il encore déploré.
Mais même s’il n’y a «pas d’horizon» de déblocage, il y a «une obligation de ne pas capituler face à au constat de certains centres de recherche américains pour qui le Liban est aux mains du Hezbollah». «Oui, la décision de paix et de guerre est aux mains du Hezbollah, mais il y a des Libanais qui n’adhèrent pas du tout à cette décision, et les législatives en sont la preuve», a-t-il affirmé.
Par ailleurs, «l’initiative koweitienne (visant à rebâtir la confiance entre le Liban et les pays arabes, ndlr) a donné des résultats effectifs, quoique faibles», a indiqué Walid Joumblatt. En effet, «la Ligue des pays arabes s’est réunie au Liban à l’échelle des ministres des Affaires étrangères, ce qui est une bonne chose», a-t-il relevé. «Ce qu’il faut, c’est plus de soutien à l’armée et aux institutions, dans le sens d’un appui à une ligne politique, à travers ceux qui sont restés du 14 Mars à l’issue des élections. C’est un appui aux institutions qui est requis. Les institutions s’effondrent. Il faut un appui d’abord à l’armée et aux Forces de sécurité intérieure», a expliqué l’ancien député et ministre.
Il a en outre écarté l’hypothèse d’une partition du Liban. «La partition du Liban est hors de question», a-t-il déclaré.
Sur le conflit syrien, il a souligné que «le régime syrien se cache derrière toutes les communautés: personne ne lui importe, ni druzes ni autres, il les utilise tous pour garder le pouvoir en main». Disant ne pas avoir d’éléments de réponse quant à l’hypothèse d’une partition de la Syrie, Walid Joumblatt a fait remarquer que le régime «est parvenu à forcer au déplacement le tiers du peuple syrien vers le Liban, la Jordanie, la Turquie et l’Ouest, et ne les ramènera pas chez eux».
«Ce que disent certains milieux politiques libanais sur le fait que le régime entend assurer le retour de ceux qu’il a forcés au déplacement est absurde. Ce régime ne se soucie de personne», a-t-il conclu, en réponse à une question concernant l’annonce faite par le ministre sortant des Déplacés de se rendre à Damas pour examiner le mécanisme du retour des Syriens présents au Liban, indépendamment du cadre onusien.
«Peut-être sommes-nous déjà entrés dans la guerre russo-ukrainienne parce que le dernier discours du sayed Hassan Nasrallah (secrétaire général du Hezbollah, ndlr) était clair: «pas de gaz en Méditerranée», comme s’il répondait à l’Occident pour dire qu’il ne pourra pas compenser le manque en gaz russe en Méditerranée, ni en Israël, ni en d’autres emplacements», a fait valoir le leader durze, dans une interview à la chaîne Akhbar al-Aan . «e Liban n’a fait que suivre» cette décision, a-t-il encore déploré.
Mais même s’il n’y a «pas d’horizon» de déblocage, il y a «une obligation de ne pas capituler face à au constat de certains centres de recherche américains pour qui le Liban est aux mains du Hezbollah». «Oui, la décision de paix et de guerre est aux mains du Hezbollah, mais il y a des Libanais qui n’adhèrent pas du tout à cette décision, et les législatives en sont la preuve», a-t-il affirmé.
Par ailleurs, «l’initiative koweitienne (visant à rebâtir la confiance entre le Liban et les pays arabes, ndlr) a donné des résultats effectifs, quoique faibles», a indiqué Walid Joumblatt. En effet, «la Ligue des pays arabes s’est réunie au Liban à l’échelle des ministres des Affaires étrangères, ce qui est une bonne chose», a-t-il relevé. «Ce qu’il faut, c’est plus de soutien à l’armée et aux institutions, dans le sens d’un appui à une ligne politique, à travers ceux qui sont restés du 14 Mars à l’issue des élections. C’est un appui aux institutions qui est requis. Les institutions s’effondrent. Il faut un appui d’abord à l’armée et aux Forces de sécurité intérieure», a expliqué l’ancien député et ministre.
Il a en outre écarté l’hypothèse d’une partition du Liban. «La partition du Liban est hors de question», a-t-il déclaré.
Sur le conflit syrien, il a souligné que «le régime syrien se cache derrière toutes les communautés: personne ne lui importe, ni druzes ni autres, il les utilise tous pour garder le pouvoir en main». Disant ne pas avoir d’éléments de réponse quant à l’hypothèse d’une partition de la Syrie, Walid Joumblatt a fait remarquer que le régime «est parvenu à forcer au déplacement le tiers du peuple syrien vers le Liban, la Jordanie, la Turquie et l’Ouest, et ne les ramènera pas chez eux».
«Ce que disent certains milieux politiques libanais sur le fait que le régime entend assurer le retour de ceux qu’il a forcés au déplacement est absurde. Ce régime ne se soucie de personne», a-t-il conclu, en réponse à une question concernant l’annonce faite par le ministre sortant des Déplacés de se rendre à Damas pour examiner le mécanisme du retour des Syriens présents au Liban, indépendamment du cadre onusien.
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