Selon un ancien responsable, l’expérience du mandat Aoun a définitivement enterré l’idée du “président fort” au sens sectaire du terme, c’est-à-dire d’un président qui puiserait sa force de sa suprématie au sein de sa communauté. Cette équipée sauvage a annihilé le Liban, note cette personnalité, pointant du doigt les ambitions du chef de l’Etat de rester au pouvoir à l’issue de son mandat pour assurer sa succession à travers l’élection de son gendre, le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil. Les représentants de la communauté sunnite ne voteront plus jamais pour un président chrétien partisan “fort” dans ce sens étriqué, ajoute cet ancien responsable, précisant qu’un président fort doit l’être par sa sagesse, sa modération, son impartialité, sa capacité d’arbitrage et son sens du bien commun.
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