Certains milieux politiques ont rapporté que le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil a entamé la préparation d’un dossier portant sur des violations présumées à l’encontre d’un militaire haut gradé, dont le nom a récemment circulé en vue de la présidence.

Selon une figure du camp souverainiste, les chances de ce militaire seraient en train de rattraper celles des autres candidats. Il convient de noter que le rôle de l’institution militaire a été marginalisé dans le dossier de l’accord sur les frontières maritimes entre le Liban et Israël.

Et le mérite de l’accomplissement de cette question cruciale a été attribué au régime actuel, notamment à Gebran Bassil et à l’équipe technique dirigée par le vice-président du Parlement Élias Bou Saab, conseiller du président de la République. Selon certains milieux de l’opposition, la marginalisation du rôle de l’armée viserait à saper la position de son Commandant en chef, le général Joseph Aoun.

Et au delà du dossier des frontières maritimes, le but serait également de porter atteinte à l’autorité de l’institution militaire. Il est important de préciser que les rapports entre Joseph Aoun et le ministre de la Défense, un proche de Gebran Bassil, se sont tendues dernièrement. À tel point que l’un des assistants du ministre en a payé le prix en raison d’un contact qu’il aurait eu avec l’un des fonctionnaires du bureau de Joseph Aoun.

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