Dans les cercles proches du tandem Amal-Hezbollah, on révèle que le président du Parlement Nabih Berry et le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah ne soutiendront aucun candidat qui ne serait pas préalablement accepté par les chefs des Marada Sleiman Frangié et du Courant patriotique libre Gebran Bassil. Citant un responsable du parti pro-iranien, on rapporte dans ces cercles que les efforts se poursuivent sérieusement pour qu’un nouveau gouvernement puisse voir le jour avant le 31 octobre, alors que pour la présidentielle, le tandem chiite semble s’être fait à l’idée que ce dossier serait débloqué à travers les pays qui détiennent un pouvoir de décision. Il prévoit l’élection d’un président avant la fin de l’année. Nabih Berry, dit-on aussi, serait favorable à la candidature d’un ancien président du Conseil constitutionnel. Deux ambassadeurs qui lui sont proches, dont l’un travaille auprès d’une organisation internationale, seraient en train de promouvoir cette personnalité comme candidat potentiel à la tête de l’État.