Le Hezbollah tente d’exploiter son prétendu rôle dans l’accord sur la démarcation de la frontière maritime avec Israël pour faire accéder à la présidence de la République un président qui reconnaisse le droit de la " résistance ", son rôle et ses armes dans la dissuasion stratégique. Le parti clame à qui veut entendre qu’il n’a joué aucun rôle direct dans la démarcation avec Israël et qu’il a soutenu l’État, en charge du dossier, qui a sécurisé les droits du Liban sur ses richesses pétrolières, comme l’a annoncé le président Michel Aoun. Un député de l’opposition souverainiste affirme que le fait que le parti s’abrite derrière l’État et qu’il annonce qu’il garantit l’accord vise à préserver ses armes sous prétexte de protéger la sécurité pétrolière.
Partant, le parti concoctera-t-il plus tard un nouveau rôle pour ses armes afin de les conserver comme force de dissuasion, et de rester un " État dans l’État " ?