Le bras de fer qui se poursuit au Liban concernant le profil du futur président de la République, se résume en un conflit entre deux camps : celui de la Moumanaa ou l’axe (obstructionniste) iranien d’une part, et l’axe appuyé par les États-Unis, l’Europe, le Vatican et l’Arabie saoudite d’autre part. Des cercles diplomatiques ont cité un responsable français qui indique que la France n’acceptera plus de compromis sur ce plan. Selon ces sources d’information, le président Emmanuel Macron, qui a rencontré le prince héritier saoudien Mohammad ben Salmane à Bangkok, entreprendra bientôt des démarches dans le but de débloquer le dossier de la présidentielle.

Dans ce même cadre, le président français intensifiera ses contacts et réunions locales et internationales dans le but d’aboutir à un accord sur un candidat dans le prolongement de sa prochaine visite à Washington, le 1ᵉʳ décembre prochain. M. Macron abordera le dossier libanais avec son homologue américain, Joe Biden. Des milieux bien informés révèlent que des contacts sont en cours entre le Vatican et la France pour hâter le dénouement.

De plus, et selon ces mêmes sources, des visites de délégués arabes, américains et européens au Liban prévues prochainement, tendraient à soutenir les efforts de la France. Et, selon des propos qui se font entendre dans les coulisses des capitales décisionnelles, un président pourrait être élu avant la fin de l’année.