Rien ne va plus semble-t-il, du moins en apparence et au stade actuel, entre le vice-président de la Chambre Elias Bou Saab et le chef du Courant patriotique libre, Gebrane Bassil. Lors des sessions parlementaires consacrées à l’élection du président de la République, M. Bou Saab a publiquement indiqué qu’il votait pour l’ancien ministre Ziad Baroud, se démarquant ainsi de la position du bloc aouniste, "Le Liban fort", dont il fait (ou faisait) partie.

M. Bou Saab estime sur ce plan qu’en sa qualité de vice-président de la Chambre, il devrait être, à son avis, au-dessus des partis, et de ce fait il a décidé de ne plus assister aux réunions du bloc aouniste. En réalité, son attitude ne paraît pas être motivée par des considérations purement "éthiques". En effet, au cours des réunions parlementaires, notamment lors des discussions sur le contrôle des capitaux, il a adopté des positions qui se démarquaient nettement de celles de Gebrane Bassil.

Fait significatif : le directoire du CPL n’a pas du tout réagi à la "politique de distanciation" pratiquée par M. Bou Saab.