Plus de 5 000 agents de sécurité sont affectés, sans motif solide, à la protection de personnalités politiques, économiques, religieuses, judiciaires, militaires et autres, au lieu de participer à la protection du pays.

Une tentative, par le passé, de mettre fin à ce phénomène presque unique au monde a échoué, car ceux qui bénéficient des services du " département de protection des personnalités " au sein de la Sécurité de l’État et d’autres institutions s’y sont opposés, sous prétexte d’être en danger.

Des sources sécuritaires considèrent que des critères devraient être établis pour choisir les bénéficiaires de ces services, surtout que certaines personnes prétendent être en danger pour obtenir cette protection… ou pour utiliser les agents de sécurité à des fins personnelles, notamment pour conduire leurs voitures ou effectuer des tâches sans lien avec la sécurité.