Le chef d’État français Emmanuel Macron serait favorable au maintien du Premier ministre sortant Najib Mikati, à la tête du gouvernement, après l’élection du nouveau président, d’après une source politique libanaise. Dans les mêmes milieux, on affirme que la formule Sleiman Frangié-Nawaf Salam est désormais caduque, alors que certaines forces politiques essaient de promouvoir la formule Sleiman Frangié-Fouad Siniora.

D’après ces formules, le chef des Marada, Sleiman Frangié, proche du Hezbollah, serait élu à la tête de l’État, en contrepartie de la désignation à la tête du gouvernement de Nawaf Salam, ancien ambassadeur du Liban aux Nations unies et juge à la Cour internationale de justice (CIJ), proche du camp souverainiste, ou de Fouad Siniora, ancien Premier ministre et l’un des ténors du 14 Mars.

Selon la source politique précitée, Emmanuel Macron resterait attaché à Najib Mikati, du fait que le Hezbollah semble être fermement opposé à la désignation de Fouad Siniora au poste de Premier ministre.

Des milieux proches des cinq pays (la France, les États-Unis, l’Arabie saoudite, l’Égypte et le Qatar) qui s’étaient réunis à Paris, le 6 février, pour discuter du dossier libanais, on affirme que le choix du président de la République et du Premier ministre se fera dans le cadre d’un même package deal, conformément aux critères définis dans le communiqué américano-saoudo-français, publié à New York, le 21 septembre dernier en marge de l’Assemblée générale de l’ONU. Dans ce document les États-Unis, la France et l’Arabie saoudite ont insisté sur l’élection d’un "président capable de fédérer le peuple libanais et de travailler avec les acteurs régionaux et internationaux pour surmonter la crise actuelle".

Parmi les cinq pays, certains seraient favorables pour l’entrée de Tammam Salam au Grand Sérail. Or ce dernier semble être réticent et laissant ainsi la voie libre pour les jeunes politiciens.

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