Le délai officiel pour le dépôt de candidatures en prévision des législatives de mai 2020 s’est ouvert le 10 janvier. Une semaine plus tard, le registre restait vide. Aucun candidat, du moins parmi les grosses pointures politiques, ne s’est officiellement engagé dans la bataille électorale. Une attente qui s’explique par plusieurs facteurs internes et externes, convergeant vers une même raison : la crainte d’un éventuel report des élections.

D’un point de vue interne, ces retards sont liés à la situation financière et économique générale dans le pays et d’un point de vue externe, elle se rapportent à un manque d’argent électoral. Les frais de dépôt de candidature sont passés de 8 millions à 30 millions de LL, ce qui fait que les candidats potentiels réfléchissent deux fois avant de franchir le pas.

Les principales forces politiques scrutent aussi les développements régionaux et internationaux, au vu de leur impact sur le Liban, et attendent de connaître la décision du chef du Courant du futur, Saad Hariri, par rapport aux élections. Une personnalité de l’opposition estime ainsi que tant que Saad Hariri ne sera pas de retour au Liban, le sort des élections restera inconnu.

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