Plusieurs responsables de la sécurité craignent que le dossier du commandant en chef de l’armée, Joseph Aoun, ne suive le même sort que celui de l’ancien directeur général de la Sécurité générale, Abbas Ibrahim, avant son départ à la retraite en mars dernier. Malgré les efforts déployés tant au sein du Conseil des ministres que du Parlement, toutes les initiatives parlementaires et gouvernementales avaient alors échoué.

Selon des informations obtenues par Ici Beyrouth, le président de la Chambre, Nabih Berry, souhaiterait que la prolongation du mandat de Joseph Aoun soit effectuée par le gouvernement démissionnaire, même si certains opposants pourraient la qualifier d’"acte inexistant".

Bien que le Hezbollah ne s’oppose pas à cette mesure, il n’est pas enthousiaste à l’idée de compromettre complètement son alliance avec Gebran Bassil à ce stade. Selon des sources au sein de la formation, les responsables hezbollahis affirment "avoir encore le temps de prendre position" et attendent de voir l’évolution de la situation. Un responsable proche du dossier souligne à Ici Beyrouth que "la décision de prolonger ou non le mandat du commandant n’a pas encore mûri", comme en témoigne la dernière séance du Conseil des ministres.

Jeudi, alors que les Libanais s’attendaient à ce que ce dossier soit au moins mentionné en dehors de l’ordre du jour, aucun ministre ni même le Premier ministre, Najib Mikati, ne l’a abordé. Selon des informations recueillies par Ici Beyrouth, la réunion entre Ali Hassan Khalil (assistant politique du président Berry) et Hassan Khalil (assistant politique du chef du Hezbollah) avec M. Mikati mercredi soir, avant la réunion du gouvernement, n’a pas abouti à un accord.

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