Le Hezbollah aurait décidé de ne pas présenter un candidat partisan au siège chiite de Jbeil comme en 2018, afin de laisser au chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, la latitude de désigner lui-même ce dernier, avec l’appui du parti chiite. En contrepartie, le Hezbollah exige de M. Bassil qu’il présente un candidat au siège grec-catholique de la circonscription de Baalbeck-Hermel, qui bénéficiera de l’appui du parti chiite après la décision du député sortant Albert Mansour de renoncer à un nouveau mandat parlementaire, et qu’il soutienne la candidature de l’ancien ministre Jean-Louis Cardahi au siège maronite au sein de cette même circonscription, face au candidat des Forces libanaises, le député Antoine Habchi. M. Cardahi dément catégoriquement de son côté qu’il envisage de se porter candidat à Baalbeck.

À Jbeil, M. Bassil devrait présenter la candidature de Rabih Aouad au siège chiite. Pour ce qui est deux sièges maronites à pourvoir dans ce caza, il devrait aligner deux candidats aounistes. Or un conflit au sein du CPL empêche jusqu’à présent un accord d’émerger sur ces deux noms. L’ancien député Walid Khoury, originaire de Amchit, conseiller aux Affaires de la santé du président de la République, Michel Aoun, souhaiterait recouvrer son siège parlementaire. Le député Simon Abiramia, originaire du village de Ehmej dans le jurd de Jbeil, entend préserver le sien. Or lors des primaires organisés par le parti, la base aouniste a choisi le docteur Tarek Sader aux côtés de M. Abiramia. M. Bassil serait en train de mener des contacts pour régler la question, d’une manière qui ne fasse pas perdre trop de voix au CPL.

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