Le renouvellement annuel du mandat de la force de maintien de la paix des Nations unies au Liban-Sud (Finul), à la fin du mois d’août, devrait donner lieu à de vives querelles entre les membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU.

Selon les informations obtenues par Ici Beyrouth, certains membres du Conseil de sécurité onusien demanderaient la mise en œuvre de la résolution 1701 au titre du chapitre sept de la charte des Nations unies, arguant que la résolution n’a pas été correctement appliquée depuis son adoption il y a 18 ans.

Selon une source diplomatique, la France, qui est chargée de la tâche délicate de formuler la décision de renouvellement du mandat de la Finul, consultera les puissances internationales et régionales sur la formulation du texte afin d’éviter que l’un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité n’utilise son droit de veto.

Le renouvellement du mandat pour une année supplémentaire sera évidemment conforme à la nouvelle phase des développements régionaux et étroitement lié aux solutions régionales qui pourraient se présenter.

Toutefois, certains observateurs n’excluent pas la possibilité d’appliquer la résolution 1701 en vertu du chapitre 7 de la charte des Nations unies afin de contraindre les belligérants, notamment le Hezbollah, à en respecter les termes et d’empêcher Israël de s’engager dans une aventure militaire au Liban-Sud à la suite d’un éventuel cessez-le-feu dans la bande de Gaza.