Le Hezbollah s’efforce de compléter ses listes électorales. C’est Hussein Khalil, l’adjoint politique de son secrétaire général Hassan Nasrallah, qui est chargé des contacts à cette fin. Sa mission semble cependant ardue, parce que depuis 2018 la conjoncture locale n’est plus la même. Certains alliés traditionnels de la formation pro-iranienne refusent aujourd’hui de rempiler pour deux raisons principales: d’abord parce qu’après le soulèvement du 17 octobre 2019, le slogan "Iran dehors" a été brandi, même dans certaines régions qu’il contrôle normalement, surtout au Liban-sud, ensuite parce que le ressentiment populaire contre le Courant patriotique libre (CPL), son allié chrétien, déteint sur lui. On sait qu’Oussama Saad, à Saïda, ne sera pas sur la liste du Hezbollah et que les Marada ne seront pas sur une liste commune avec le CPL dans la circonscription de Liban-nord III (Bécharré-Zghorta-Batroun-Koura). Les contacts se concentrent donc pour le moment sur Talal Arslane, Wiam Wahhab, le Baas et le Parti syrien national social (PSNS), sachant que ce dernier est divisé.
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