A Saïda, le paysage électoral reste plus ou moins flou. Abdel Rahman Bizri, président de la commission nationale de la vaccination anti Covid-19, effectue de nombreux contacts avec le député Oussama Saad pour former une liste commune dans ce caza. Jusqu’à présent, ce dernier voudrait s’engager dans la bataille électorale sur une liste composée d’indépendants et de groupes issus de la révolution, lui qui a refusé de s’allier avec le Hezbollah, le Mouvement Amal et le Courant patriotique libre (CP). Une délégation aouniste lui a d’ailleurs rendu visite à trois reprises, essayant de le convaincre de l’opportunité de cette alliance électorale. Peine perdue.

De retour d’Abou Dhabi, où elle s’était concertée avec le chef du Courant du Futur Saad Hariri au sujet du dossier électoral, Bahia Hariri, également députée de Saïda, devait pour sa part confirmer que ce dernier maintient sa position de suspendre son activité politique, et qu’elle ne se présentera pas non plus aux élections. Les partisans du Courant du Futur dans la ville donneront probablement leurs voix à Youssef al-Naqib qui a posé sa candidature à l’un des sièges sunnites de ce caza.

Quant à la Jamaa islamiyya, elle n’a pas encore arrêté ses choix en termes d’alliances électorales, mais une personnalité de Saïda lui prête l’intention de former une liste avec un certain nombre de personnalités dites nationales.