Des sources proches de l’ancien Premier ministre Saad Hariri confirment que ce dernier, alors qu’il se trouvait à Washington pour assister à la cérémonie de remise des diplômes de son fils à l’Université de Georgetown, a rencontré des responsables américains et a tenu à garder ses rencontres loin des médias.

M. Hariri s’est entretenu aussi avec le directeur de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim, qui se trouvait également à Washington. Des cercles proches du Courant du Futur affirment que le retour de Saad Hariri au Liban n’est pas à l’ordre du jour et que le leader sunnite ne rentrera à Beyrouth qu’après le départ du président Michel Aoun de Baabda et l’élection d’un nouveau chef de l’État.