Le Premier ministre Nagib Mikati a résumé les résultats des efforts déployés afin de relancer l’action du gouvernement et réunir le Conseil des ministres, tout en apportant une solution au litige juridique autour de l’enquête avec les présidents et ministres dans le cadre du crime du port de Beyrouth. M. Mikati a résumé ces efforts en une phrase laconique, dans une déclaration au terme de sa rencontre avec le président Michel Aoun après le retour du chef de l’Etat du Qatar : " Le gouvernement agit alors que le Conseil des ministres est paralysé". Il semblerait ainsi que certaines parties font primer leurs intérêts et leurs positions au détriment de l’intérêt national et de celui de la population.

Un ancien député citant M. Mikati précise que le Premier ministre profite de cette paralysie pour avancer sur ses dossiers à travers des réunions ministérielles et réfute l’intention de recourir aux " décisions d’urgence " par le biais de décrets itinérants comme ce fut le cas avec le gouvernement de Hassan Diab lorsqu’il expédiait les affaires courantes.

M. Mikati ajoute que la paralysie reste gérable pour l’heure. " Je ne ferai aucun pas qui sera mal interprété. Cependant, certains ne peuvent mener le pays à leur guise. Je traiterai les dossiers requis et c’est alors que l’étape sérieuse et la prise de décisions cruciales commenceront. Tout le monde se retrouvera sur la sellette et face à ses responsabilités nationales et historiques, notamment pour traiter les dossiers et convenir de l’étape à suivre, car le statu quo n’est plus acceptable ".

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