Le secrétaire général de l’Association des banques du Liban, Fadi Khalaf, a estimé que "le point central de la crise financière et bancaire reste la répartition des pertes".

Dans son éditorial publié dans le bulletin mensuel de l’Association des banques du Liban (ABL), il a expliqué les raisons de l’importance de la répartition des pertes. "Si le secteur bancaire est surchargé, cela signifie la faillite de tout le secteur. La restructuration du secteur n’aura plus aucun sens", a-t-il dit, ajoutant par ailleurs que le fait "d’attribuer au secteur bancaire des pertes dont il n’est pas responsable est injuste, tant pour les déposants que pour les banques. D’autant plus que le gouverneur de la Banque du Liban avait déclaré que l’État a retiré 62 milliards et 670 millions de dollars des fonds des déposants".

"Le projet de loi sur la restructuration des banques, dans son évaluation de la capacité de continuité de chaque banque séparément, se base principalement sur les pertes que cette banque supportera dans le cadre de la stratégie de redressement du secteur financier. Par conséquent, un projet de loi sur la restructuration des banques pourrait être publié prochainement. Cependant, l’adoption de la loi au Parlement et sa mise en œuvre nécessitent l’approbation d’un plan de redressement qui déterminera la méthode de répartition des pertes", relève M.Khalaf dans son éditorial.