Le ministre sortant des Travaux publics et des Transports, Ali Hamié, a tenu jeudi une réunion avec une délégation de l’ "Association des propriétaires d’entrepôts privés" qui a investi dans la zone franche logistique du port de Beyrouth, consacrée à ses doléances.

Lors de l’entretien qui s’est déroulé en présence du président du Conseil d’administration du port de Beyrouth, Omar Itani, les membres de la délégation ont fait part de leurs "préoccupations par rapport à l’étape post-reconstruction du port et aux dispositions prévues dans ce cadre", selon un communiqué du bureau du ministre. Des préoccupations considérées vitales par les propriétaires des entrepôts qui avaient de nombreuses questions relatives aux frais d’occupation ou redevances au regard des nombreux scénarios envisagés pour la reconstruction du port.

Le ministre a dissipé les inquiétudes de la délégation en rappelant qu’il tient à maintenir la zone franche comme une partie essentielle du port de Beyrouth. Il a exhorté les investisseurs à reconstruire des entrepôts privés pour profiter des facilités que la zone logistique offre aux commerçants et aux importateurs.

Dans ce même contexte, M. Hamié a souligné que "la zone franche a une importance capitale dans le port de Beyrouth, dans l’économie nationale, et dans le commerce régional et mondial". Pour lui, "le retour de la vie et du travail dans la zone franche est un message d’espoir dans la perspective d’une redynamisation du rôle pionnier du Liban".