Le président du syndicat des hôteliers Pierre Achkar a exprimé ses regrets jeudi face à la fermeture de nombreux hôtels en dehors de Beyrouth, en raison notamment du coût élevé du carburant nécessaire pour faire fonctionner les générateurs et du faible taux d’occupation de ces établissements. Celui-ci est de fait quasiment nul, alors que le prix du carburant a flambé, sachant que le coût de l’énergie constitue au Liban 35 à 40% du coût d’exploitation des établissements touristiques contre une moyenne mondiale oscillant entre 8 et 10%.

M. Achkar explique à cet égard que les bénéfices réalisés par les hôtels au cours de la saison estivale se sont volatilisés en cette période creuse, "certains hôtels enregistrant même des pertes". Il a regretté le fait que les établissements touristiques passent plus de temps à gérer leur situation en cette période de crise plutôt qu’à promouvoir le tourisme dans le pays.

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