Le ministre sortant de l’Économie et du Commerce, Amine Salam, a exigé vendredi que les propriétaires de générateurs privés qui enfreignent les lois soient traduits en justice.

Dans une lettre officielle au Parquet général près la Cour de cassation, M. Salam a demandé que les sanctions les plus sévères soient infligées aux contrevenants parmi les propriétaires de générateurs privés contrevenants " qui ont délibérément imposé aux abonnés le paiement de leurs factures en dollars, manipulé le taux de change sans compter d’autres violations, allant de l’imposition de frais suspects à la suspension des abonnements ".

Cette mesure a été prise afin de protéger le consommateur suite à des centaines de plaintes, contre des propriétaires de générateurs, reçues par le ministère.

Le problème est qu’en dépit des plaintes répétées et des promesses régulièrement renouvelées du ministère, aucune mesure n’est prise à l’encontre des grands propriétaires de générateurs de quartiers qui forment le plus souvent une mafia. Certains parmi eux bénéficient d’ailleurs d’une couverture politique qui leur confère une immunité inacceptable.

Les Libanais restent ainsi à la merci de ces individus étant donné qu’Électricité du Liban (EDL), le fournisseur public d’électricité, n’assure que deux heures de courant par jour.

Rappelons que le Conseil des ministres avait chargé les ministères de l’Intérieur et de l’Économie de contrôler la tarification des groupes électrogènes privés fixée par le ministère de l’Énergie et de l’Eau. Dans le cadre de ses prérogatives, le ministère de l’Économie a émis des milliers de contraventions pour non-respect de la tarification officielle ou pour refus d’installer des compteurs, conformément aux décisions émises par le ministère.

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