Au total, 121 avions Boeing ont été commandés par les compagnies aériennes Saudia et Riyadh Air. Une décision motivée par l’ambition de l’Arabie Saoudite de devenir une " plaque tournante mondiale de l’aviation ".

Les compagnies aériennes Saudia et la toute nouvelle Riyadh Air ont passé commande de 39 long-courriers 787 Dreamliner, chacune, et posé des options pour 43 appareils supplémentaires, soit 121 avions au total, a annoncé le constructeur américain Boeing mardi.

En comptant les options, il s’agit de la cinquième plus grosse commande en valeur jamais enregistrée pour Boeing, qui n’a toutefois pas souhaité préciser le montant ni comment elle se répartissait entre les versions 787-9 et les 787-10.

Selon la Maison-Blanche, la commande s’élève au total à 37 milliards de dollars.

" Cet accord s’inscrit dans le cadre du plan stratégique plus large de l’Arabie saoudite visant à transformer le pays en une plaque tournante mondiale de l’aviation ", indique dans un communiqué Boeing.

Selon boeing, l’Arabie saoudite ambitionne de transporter via ces deux compagnies 330 millions de passagers par an et de recevoir 100 millions de touristes d’ici 2030.

Le pays a, à cette fin, annoncé dimanche la création d’une deuxième compagnie aérienne nationale, Riyadh Air, détenue par le fonds souverain du royaume et basée à Ryad, où se construit un nouvel aéroport.

Cette nouvelle société n’opèrera, au moins dans un premier temps, que des Boeing, affirme le constructeur.

La compagnie existante Saudia, basée dans la ville côtière de Jeddah, opère déjà plus de 50 Boeing sur son réseau long-courrier et espère, en étoffant sa flotte, étendre ce réseau.

" Nous sommes particulièrement heureux que Boeing ait pu finalement conclure ces accords avec l’Arabie saoudite après des années de discussions, et d’intenses négociations au cours des derniers mois ", s’est félicité la Maison-Blanche dans un communiqué.

L’ambassade de l’Arabie saoudite aux États-Unis a souligné de son côté que la commande " réaffirme les liens commerciaux étroits entre le Royaume et les États-Unis ".

Marie de La Roche Saint-André, avec AFP