Le ministre sortant des Transports et desTravaux publics Ali Hamiyé est monté au créneau jeudi. " L’aéroport international de Beyrouth a besoin d’entretien ", a-t-il lancé durant la réunion de la commission parlementaire des Travaux publics, des Transports, de l’Énergie et de l’Eau qui s’est tenue Place de l’Étoile, sous la présidence du député Sagih Attié.

M. Hamiyé qui a exposé aux parlementaires l’état de l’aéroport a expliqué que son rôle a été dynamisé et que près de sept millions de passagers sont attendus cet été. " L’entretien doit être effectué. Le radar a 18 ans! " a-t-il martelé, avant d’indiquer que " le Trésor public peut débloquer au moins 5% des dividendes à l’aéroport afin que les travaux d’entretien puissent être effectués ".

" Nous gagnons des centaines de millions de dollars et les envoyons au Trésor public. Néanmoins, lorsque nous demandons de l’argent pour l’entretien, aucun transfert n’est effectué ", a poursuivi M. Hamiyé, en soulignant que la société en charge de l’entretien des installations aéroportuaires n’a pas été payée par le Conseil de développement et de la reconstruction (CDR).

De son côté, le député Attié a déclaré à l’issue de la réunion que les discussions ont porté sur la situation légale de la Middle East Airlines (MEA), qui a été exposée par son PDG Mohammad el-Hout, ainsi que sur les pronostics pour la saison estivale.

Les parlementaires ont également évoqué la possibilité d’accueillir de nouvelles compagnies aériennes, discuté d’une possible réduction du prix des billets et l’arrêt de l’exclusivité. " Les portes de l’aviation civile sont ouvertes à toutes les compagnies ", a déclaré Ali Hamiyé à ce sujet.

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