Le ministre sortant des Travaux publics et des Transports, Ali Hamiyé, a lancé l’appel d’offres de l’Autorité conjointe des chemins de fer et des transports, relatif à la gestion et l’exploitation des bus de transport en commun et l’investissement dans les activités publicitaires qui y sont liées. Le cahier des charges est désormais disponible sur la plateforme de l’autorité des marchés publics et est accessible à toutes les entreprises.

Dans une conférence de presse, M. Hamiyé a exposé les différentes étapes des travaux d’exploitation des bus de transport en commun, au nombre desquels les 45 bus français. Il a précisé qu’au total, il existe 95 bus.

Espérant que les bus seront fonctionnels avant la prochaine rentrée universitaire, M. Hamiyé a rappelé que le Liban avait reçu les bus français au mois de mai 2022. Les procédures douanières et les enregistrements ont nécessité environ six mois, a-t-il rappelé, notant que dix jours après la fin de ces formalités, les bus avaient été mis en circulation.

M. Hamiyé a souligné qu’un cahier des charges avait été préparé et qu’un appel d’offres pour recruter des chauffeurs a été lancé, sans aucune réponse du secteur privé. De même, un cahier des charges pour l’achat de carburant avait été préparé, sans qu’une entreprise ne s’y présente.

Il a noté que les chauffeurs avaient conduit les bus pendant deux mois, sans percevoir une augmentation, ce qui n’est pas le cas d’autres fonctionnaires. Leur salaire n’excède toujours pas les 2,5 millions de livres libanaises.

Il a rappelé que la dernière solution en date était basée sur une décision du Conseil des ministres qui avait autorisé un partenariat entre les secteurs public et privé, de sorte que l’État libanais, à travers l’Autorité des chemins de fer et des transports, en soit l’organisateur et le superviseur, et le secteur privé l’opérateur.

"Nous avons fait ce qu’on nous a demandé en ce qui concerne les bus, mais les difficultés que nous avons rencontrées dépassent les prérogatives du ministre, et malgré cela, nous ne sommes pas restés les bras croisés", a conclu M. Hamiyé.

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