Le directeur de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), Fatih Birol, a mis en garde contre un nouveau choc pétrolier, qui pourrait intervenir en cas de détérioration de la situation au Proche-Orient, d’où provient un tiers des exportations mondiales des hydrocarbures.

"Nous ne savons pas comment la situation politique va évoluer. Mais les tensions sont très fortes. Non seulement les producteurs sont là mais aussi des routes commerciales essentielles", a-t-il relevé.

Avant d’ajouter qu’une crise géopolitique majeure au Proche-Orient pourrait conduire à un choc pétrolier, 50 ans après le choc de 1973, tout en souhaitant ne pas en arriver là et que des solutions pacifiques soient privilégiées.

Mercredi matin, le cours du pétrole Brent était de 87.59 $ et celui de pétrole WTI de 83.26 $, tandis que la situation au Proche-Orient semble contenue. À noter qu’aucune perturbation de l’approvisionnement n’a encore eu lieu à ce stade.

Par ailleurs, l’agence de notation américaine Standard & Poor’s Global (S&P), – la plus influente au monde – a révisé mardi ses prévisions concernant Israël à "négatives", affirmant que la guerre contre Gaza pourrait s’étendre à plus grande échelle et avoir des répercussions plus importantes sur l’économie et la situation sécuritaire du pays.