Le ministre sortant des Travaux publics et des Transports, Ali Hamié, a tenu jeudi après-midi une conférence de presse à l’aéroport de Beyrouth pour exposer les procédures et les mesures requises pour la bonne marche et la sécurité de l’aviation civile. "Pour que nous puissions les mettre en œuvre, nous avons dû obtenir l’approbation du Conseil des ministres. Ces mesures combleront 70% à 80% des lacunes" relevées, a-t-il souligné.

M. Hamié a confirmé la nécessité de radars spécifiques et a annoncé que le financement, estimé à des millions de dollars, a été alloué par l’Organisation de l’aviation civile internationale. Il a ajouté qu’il attend que le cahier de charges soit prêt pour lancer l’appel d’offres, prochainement.

Le ministre a aussi évoqué l’entretien des machines d’inspection, pour les passagers ou le fret, à toutes les entrées de l’aéroport, déclarant que le Conseil des ministres a autorisé la Direction générale de l’aviation civile à conclure des contrats d’entretien pour ces machines. Le financement nécessaire a également été assuré.

Pour ce qui est des aiguilleurs du ciel, il a assuré que la vacance de postes dans ce secteur existe depuis 2010. "Nous avons approuvé en Conseil des ministres un décret pour la nomination de 25 nouveaux aiguilleurs du ciel et leur formation", a-t-il dit.

Il a par ailleurs annoncé que des travaux sont en cours pour créer, au siège de la Middle East Airlines, un centre de formation pour les aiguilleurs du ciel qui sera un centre régional spécialisé dans ce domaine.

Concernant la communication entre l’AIB et les autres aéroports, M. Hamié a déclaré: "La société Thales avait installé ce réseau il y a plus de 20 ans (1998) pour une maintenance effectuée en continu, mais avec le temps, il est devenu urgent de le moderniser, et le ministère en a reçu l’autorisation".

"En ce qui concerne le contrôle en vol qui doit être disponible dans l’espace aérien libanais, nous avons travaillé avec l’Organisation de l’aviation civile internationale sur cette question et obtenu un financement. Nous correspondons actuellement avec la Direction générale et l’organisation afin que le contrat soit signé prochainement", a-t-il affirmé.

Quant à la société MEAS, chargée de l’entretien et de l’exploitation de l’aéroport, il a annoncé qu’"une somme sera transférée – par décision du Conseil des ministres – afin que cette société puisse mener à bien les tâches qui lui sont assignées".

Concernant le corridor Fast Track, il a indiqué que les travaux reprendront par l’intermédiaire du Conseil pour le développement et la reconstruction (CDR) après qu’ils ont été interrompus en 2017. Ce corridor augmentera la capacité de l’aéroport d’environ 2 millions de passagers, en plus de contribuer à réduire la congestion dans les couloirs réguliers de l’aéroport.