La Confédération générale des travailleurs du Liban (CGTL) a appelé, mercredi, à octroyer leurs droits aux employés de l’Autorité de gestion du trafic (Mécanique).

Dans un communiqué, la CGTL affirme avoir espéré, après maintes discussions avec les autorités concernées, que celles-ci accorderaient la priorité nécessaire à la Mécanique pour ouvrir l’établissement public, gérer les formalités des citoyens et donner aux employés et aux salariés les droits qui leur sont dus. Elle se dit "surprise par l’intimidation et les menaces proférées à l’encontre des employés".

Par conséquent la CGTL tient à souligner les revendications suivantes:

Premièrement, œuvrer pour rendre justice aux employés libérés et leur permettre de récupérer leur poste en application des décisions judiciaires et du système en vigueur au sein de l’autorité ainsi que des décisions des autorités de régulation du Conseil de la fonction publique et de l’Inspection centrale, tout comme le reste de leurs collègues du ministère des Finances et des services du cadastre.

Deuxièmement, donner aux salariés l’ensemble de leurs droits à savoir les salaires, l’aide sociale et les indemnités de transport, afin qu’ils puissent exercer leur travail, sachant que l’ensemble de ces indemnités constituent désormais une très petite partie des dépenses totales que l’employé engage dans sa vie quotidienne.

Troisièmement, le dossier de l’Autorité de gestion du trafic, depuis son ouverture il y a plus d’un an, n’avait pas pour but de lutter contre la corruption ou la réforme, mais plutôt d’œuvrer à la liquidation de ce secteur et au renvoi des employés en vue de sa vente.

Quatrièmement, avoir recours en premier et dernier lieu au système judiciaire et à la condamnation de ceux contre lesquels les accusations ont été portées. Dans le cas contraire, les employés se verront dans l’obligation de recourir aux manifestations et aux sit-in.