Le ministre sortant des Finances, Youssef el-Khalil, a considéré, jeudi, que le projet de budget pour l’exercice 2024, actuellement discuté en commission parlementaire des Finances et du Budget, "demeure au cœur du chemin de correction et de réforme, malgré tout le tapage qu’il suscite". Selon lui, le projet vise "à garantir la stabilité financière et monétaire" et à réactiver l’économie libanaise afin d’offrir des possibilités d’emploi.

Il a cependant indiqué "être ouvert à toute proposition ou amendement scientifique et réaliste qui sert les intérêts financiers du pays". "Nous travaillons à augmenter les recettes de l’État de manière à améliorer l’équilibre financier utile pour la mise en œuvre de projets urgents que l’État doit entreprendre, en vue d’améliorer le PIB (produit intérieur brut) et de fournir des services de base, en particulier des services sociaux, sanitaires et éducatifs, entre autres", a-t-il affirmé.

Et si le ministre et son gouvernement, pour "augmenter les recettes" comme ils le souhaitent, s’engageaient véritablement dans la mise en place de réformes nécessaires pour arrêter la dilapidation des fonds publics et redresser le pays, au lieu de faire porter tout le poids de la négligence des responsables politiques pendant des décennies aux citoyens?