Le MIDEL se penche sur le budget
Le conseil d'administration du Mouvement international des chefs d'entreprises libanais (MIDEL), réuni sous la présidence de Fouad Zmokhol, a discuté du budget 2024, récemment approuvé par le Parlement, et de son application aux entreprises du secteur privé.

Les participants ont souligné que «les impôts ont augmenté de plus de 60 fois leur valeur antérieure et sont aujourd'hui plus élevés que ceux proposés en 2019, selon le taux du dollar, mais sans tenir compte du fait que la situation économique a changé, que la croissance est proche de zéro, que le produit intérieur brut est de moins que la moitié de ce qu'il était» (environ 22 milliards de dollars).

Ils se sont arrêtés sur la question des indemnités de fin de service, soulignant que «les employés ont perdu une grande partie de leurs revenus, de leurs dépôts et de leurs moyens de subsistance; mais, en même temps, les entreprises ne seront pas en mesure de supporter toutes les pertes de la Sécurité sociale encore une fois». Ils estiment qu’il doit donc y avoir des négociations, une coopération et des discussions transparentes entre les partenaires, afin de se mettre d'accord sur cette question épineuse. Les participants ont proposé qu'un choix soit donné aux salariés: ceux-ci pourraient soit s'inscrire à la CNSS, soit souscrire à une assurance maladie privée, fournie par l’entreprise, en lien avec un fonds de retraite privé, qui leur assurera un revenu sans dépendre uniquement de la Sécurité sociale.


Ils ont abordé le thème de la réévaluation et de l'évaluation du patrimoine des entreprises, lequel a été supprimé à la dernière minute du projet de budget. La raison invoquée est qu'il exige «une reconsidération de ce point essentiel, pour permettre aux entreprises de réévaluer leur patrimoine selon le nouveau taux de change, et de payer des impôts simples, pour régler leurs affaires, après les pertes».

Enfin, les participants ont émis des inquiétudes concernant «les décrets d’application qui peuvent être interprétés et appliqués différemment dans chaque ministère».
Commentaires
  • Aucun commentaire