Le conseil d’administration du Mouvement international des chefs d’entreprises libanais (MIDEL), réuni sous la présidence de Fouad Zmokhol, a considéré que le budget ne doit pas être uniquement comptable, mais doit reposer sur une vision et des perspectives stratégiques, économiques et financières.

Commentant la loi de finances approuvée vendredi par le Parlement, il a indiqué que "plusieurs points d’interrogation subsistent, relatifs à certains impôts indirects, aux revenus individuels et aux paliers proposés". Il a notamment stigmatisé le fait que les revenus des salariés ont diminué d’environ 60% et qu’il n’est donc pas permis d’augmenter les impôts.

Concernant le taux de change, le MIDEL a relevé un flou total qui pourrait être désastreux pour le secteur privé et les entreprises.

"Le budget voté comporte des failles, certes, mais pour la première fois, certaines de nos observations et idées sont mises en œuvre et un budget est présenté dans les délais constitutionnels", selon le texte.

Les participants ont aussi évoqué l’amendement de la circulaire 151.

Ils ont proposé que la Banque du Liban injecte de l’argent dans l’économie, pour restaurer la durabilité et aider les entreprises à se re-développer.

M. Zmokhol a appelé les organisations financières internationales, notamment la Banque mondiale, à "créer un fonds d’investissement pour soutenir le secteur privé libanais, notamment les petites et moyennes entreprises ainsi que les “micro-entreprises”, afin de restaurer le mouvement financier et monétaire".

Les participants ont souligné l’importance de rouvrir au plus vite les services de la Mécanique et du cadastre, qui rapportent d’importants revenus à l’État, et de traiter toutes les opérations immobilières gelées depuis deux ans.

Le MIDEL a insisté sur l’importance de préparer dès maintenant les élections législatives à travers des plans et des stratégies et de mettre en place le "Mega centre" pour permettre à tous les citoyens de voter où qu’ils soient.

L’importance du soutien à l’armée libanaise était à l’ordre du jour.

Le MIDEL a également passé en revue les développements économiques, les stratégies et les plans pour l’année en cours, en soulignant que la région du Moyen-Orient est passée d’un état de stabilité à un état de guerre.

Les participants ont totalement réfuté l’entraînement du Liban dans une nouvelle guerre qui pourrait être le coup final porté au pays, à ses citoyens, à son économie et à ses entreprises.

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