L’achat de propriétés par des étrangers a enregistré une légère hausse au cours des dernières années, malgré la crise que traverse le Liban, selon les données de la direction générale du cadastre libanais.

Information International, cabinet de conseil en recherche basé à Beyrouth, relève que la superficie détenue par des non-Libanais était de 38.677.856 m² fin 2019. Elle est passée à 39.358.879 m², fin 2023, ce qui représente une augmentation de 681.023 m² ou de 1,76%.

Cette augmentation peut être attribuée à des contrats de vente antérieurs qui viennent d’être enregistrés, à la suite de la réduction des coûts liés aux formalités administratives due à la dépréciation de la livre libanaise, selon les informations d’Information International. Cependant, il est possible que de nouveaux contrats de vente aient été conclus sans qu’ils ne soient enregistrés en raison de la fermeture des services du cadastre.

Il est à noter que la loi libanaise autorise les personnes physiques ou morales non libanaises à posséder des terrains et des biens immobiliers construits au Liban, selon des réglementations spécifiques.

Ainsi, la superficie totale détenue par des non-Libanais ne doit pas dépasser 3% de la superficie du Liban, 3% de la superficie de chaque caza et 10% de la superficie du gouvernorat de Beyrouth.

Un étranger a le droit de posséder jusqu’à 3.000 mètres carrés sur l’ensemble du territoire libanais sans avoir besoin de permis. Toutefois, si la superficie excède cette limite, il doit obtenir une autorisation du ministère des Finances, ainsi qu’une approbation du Conseil des ministres.