Au lendemain des informations rapportées dans plusieurs médias et sur les réseaux sociaux quant à la décision rendue par le juge des référés du Metn, Ralph Karkabi, concernant le déchargement d’une cargaison de blé qui serait "moisi", selon les résultats d’une première analyse effectuée sur un échantillon de cette céréale, le bureau du Conseil supérieur de la magistrature a publié un communiqué apportant les éclaircissements du juge Karkabi à ce sujet.

Il explique ainsi que pour "régler la contradiction entre les deux rapports présentés par les deux parties en conflit", à savoir le minotier et le ministère de l’Agriculture, il a chargé le président du syndicat des chimistes, Jihad Abboud, de prélever des échantillons de ce blé et d’effectuer les analyses nécessaires dans des laboratoires spécialisés dans ce domaine, notamment le laboratoire de l’environnement et de l’agriculture de l’Université américaine de Beyrouth, LEAF-LAB, l’Institut de recherche industrielle, le département de bactériologie de l’Institut de recherche agronomique libanais (IRAL), l’Institut de la recherche agronomique à Tal Amara et le laboratoire de Ras Beyrouth (RBML Food Labs), à Choueifate".

"Comme les analyses ont montré que le blé était propre à la consommation, j’ai ordonné la levée des scellés apposés sur la cargaison" en question, lit-on dans le communiqué.

Pour rappel, un communiqué de l’Association du consommateur au Liban mettant en garde contre du "blé moisi" et du "riz cancérigène" a semé la panique parmi les consommateurs au Liban. D’après le communiqué, "24 tonnes de riz cancérigène et 4.506 tonnes de blé moisi auraient été distribuées au Liban, malgré une décision des autorités concernées (ministère de l’Agriculture) interdisant leur mise sur le marché".

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