Depuis le début de l’année, le cours de l’or bat des records historiques, boosté par les perspectives de baisse des taux de la Réserve fédérale américaine (FED), qui bénéficient au métal jaune, mais aussi par des achats massifs effectués par la Chine. Mercredi, l'or s’échangeait à 2354,22 dollars l’once. En un an, son cours a bondi d'environ 15%. Le métal jaune demeure plus que jamais une valeur refuge.
L'or a atteint des records historiques, frôlant, mercredi, les 2.355 dollars l’once. C'est un nouveau record pour le métal précieux, dont le cours a bondi de 15% en un an. Baisse du taux des monnaies, inflation, sanctions, chute des taux d’intérêt, repli des constructions aux États-Unis, baisse de confiance des consommateurs américains, autant de données qui renforcent les prévisions selon lesquelles la Réserve fédérale américaine (FED) baisserait prochainement ses taux.
Dans un contexte géopolitique international tendu, l'or se présente comme une valeur refuge, avec notamment la guerre à Gaza, entre Israël et le Hamas, et les attaques des Houthis en mer Rouge, qui bouleversent le transport maritime.
Une valeur qui rassure, notamment dans les pays producteurs. C'est d'ailleurs pour cette raison que la Banque centrale du Zimbabwe a lancé, le 5 avril, une nouvelle monnaie indexée à l'or.
Grand producteur, le Burkina Faso visé par des sanctions internationales depuis le coup d’État de septembre 2022, a décidé, fin février, d’arrêter l'exportation de l'or artisanal dans le but de réorganiser le secteur pour stimuler les bénéfices de l'État en mettant en place de nombreuses réformes.
Selon le World Gold Council, en cinq ans, les réserves d'or des banques centrales africaines ont bondi de 14%. L'Algérie arrive en tête avec environ 173 tonnes.
Des réserves de 5.220 tonnes pour la Chine
S’il est vrai que l'or est considéré comme une valeur refuge lors de turbulences économiques et géopolitiques, la récente flambée de son cours, qui est passé de 1.630 dollars l'once, en 2022, à un prix record de 2.355 dollars, peut paraître étrange.
La hausse des cours en 2024 ne s’inscrit plus dans le cadre de la proportion classique avec les taux d'intérêt. L'accumulation massive d'or par la Chine pourrait être à l'origine de la flambée actuelle. Selon des estimations non officielles, les acquisitions d'or par la banque centrale chinoise, qui englobent les achats déclarés et non déclarés, seraient bien supérieurs aux chiffres officiels. La Chine aurait acheté 179 tonnes d'or au dernier trimestre 2023 et 593 tonnes depuis le début de l'année 2024. Ceci représente une augmentation de 80% par rapport aux trois premiers trimestres de 2023. Ainsi, les réserves d'or estimées de la Chine seraient de 5.220 tonnes, soit plus du double que ce qui a été annoncé par les autorités.
Ces achats massifs se justifieraient par les tensions géopolitiques mondiales et la tendance à la dédollarisation. Si les pronostics non officiels se révèlent exacts, cela signifierait que la réserve d’or de la Chine n’est plus loin de celle des États-Unis, qui est de 8.133 tonnes.
Il ne faut, en outre, pas oublier, que, comme toutes les matières premières, le cours de l’or est influencé par les variations de l’offre et de la demande.
La trésorerie de l’or influence son prix. Sauf que la production de ce métal précieux dans les mines a tendance à baisser et les réserves s’amenuisent. Si la demande est supérieure à l’offre, le prix va grimper de facto.
L'or a atteint des records historiques, frôlant, mercredi, les 2.355 dollars l’once. C'est un nouveau record pour le métal précieux, dont le cours a bondi de 15% en un an. Baisse du taux des monnaies, inflation, sanctions, chute des taux d’intérêt, repli des constructions aux États-Unis, baisse de confiance des consommateurs américains, autant de données qui renforcent les prévisions selon lesquelles la Réserve fédérale américaine (FED) baisserait prochainement ses taux.
Dans un contexte géopolitique international tendu, l'or se présente comme une valeur refuge, avec notamment la guerre à Gaza, entre Israël et le Hamas, et les attaques des Houthis en mer Rouge, qui bouleversent le transport maritime.
Une valeur qui rassure, notamment dans les pays producteurs. C'est d'ailleurs pour cette raison que la Banque centrale du Zimbabwe a lancé, le 5 avril, une nouvelle monnaie indexée à l'or.
Grand producteur, le Burkina Faso visé par des sanctions internationales depuis le coup d’État de septembre 2022, a décidé, fin février, d’arrêter l'exportation de l'or artisanal dans le but de réorganiser le secteur pour stimuler les bénéfices de l'État en mettant en place de nombreuses réformes.
Selon le World Gold Council, en cinq ans, les réserves d'or des banques centrales africaines ont bondi de 14%. L'Algérie arrive en tête avec environ 173 tonnes.
Des réserves de 5.220 tonnes pour la Chine
S’il est vrai que l'or est considéré comme une valeur refuge lors de turbulences économiques et géopolitiques, la récente flambée de son cours, qui est passé de 1.630 dollars l'once, en 2022, à un prix record de 2.355 dollars, peut paraître étrange.
La hausse des cours en 2024 ne s’inscrit plus dans le cadre de la proportion classique avec les taux d'intérêt. L'accumulation massive d'or par la Chine pourrait être à l'origine de la flambée actuelle. Selon des estimations non officielles, les acquisitions d'or par la banque centrale chinoise, qui englobent les achats déclarés et non déclarés, seraient bien supérieurs aux chiffres officiels. La Chine aurait acheté 179 tonnes d'or au dernier trimestre 2023 et 593 tonnes depuis le début de l'année 2024. Ceci représente une augmentation de 80% par rapport aux trois premiers trimestres de 2023. Ainsi, les réserves d'or estimées de la Chine seraient de 5.220 tonnes, soit plus du double que ce qui a été annoncé par les autorités.
Ces achats massifs se justifieraient par les tensions géopolitiques mondiales et la tendance à la dédollarisation. Si les pronostics non officiels se révèlent exacts, cela signifierait que la réserve d’or de la Chine n’est plus loin de celle des États-Unis, qui est de 8.133 tonnes.
Il ne faut, en outre, pas oublier, que, comme toutes les matières premières, le cours de l’or est influencé par les variations de l’offre et de la demande.
La trésorerie de l’or influence son prix. Sauf que la production de ce métal précieux dans les mines a tendance à baisser et les réserves s’amenuisent. Si la demande est supérieure à l’offre, le prix va grimper de facto.
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