Le torchon brûle entre la direction d’Électricité du Liban (EDL) et le Syndicat des employés. Après un appel à une grève de trois jours (du 8 au 10 mai), lancé mardi, par le syndicat, la direction a réagi violemment, en publiant, mercredi, un communiqué virulent dans lequel elle stigmatise "les inexactitudes, les fabrications malveillantes et les objectifs suspects qui ont entaché le communiqué du Syndicat des employés du fournisseur public d’électricité". Afin d’éviter "de nuire aux intérêts des employés diligents et efficaces", la direction estime important de clarifier les faits à l’opinion publique.

Ainsi, EDL et sa direction se disent étonnés de "l’absence de toute revendication précise du syndicat précédant cette grève", soulignant qu’EDL et son conseil d’administration "sont en contact permanent avec le syndicat pour trouver des solutions qui sont dans l’intérêt des salariés".  La dernière en date étant la demande d’inclure la cherté de vie dans le calcul de l’aide financière approuvée par l’État en leur faveur, qui a été rejetée par le ministère des Finances. "Par conséquent, si le syndicat veut trouver une solution à ce problème, il devrait s’adresser au ministère des Finances à ce sujet au lieu de lancer des accusations fausses et trompeuses contre l’institution et sa direction", peut-on lire dans le texte.

Le communiqué rappelle qu’EDL et son conseil d’administration ont toujours été "proactifs en fournissant un soutien approprié aux travailleurs, mais dans le cadre des lois et des règlements applicables et après avoir obtenu l’approbation des autorités compétentes. L’indication la plus marquante est leurs salaires actuels, qui dépassent les salaires de leurs collègues du secteur public".

EDL assure qu’elle n’a pas sollicité l’aide de "l’un des principaux conseillers du gouvernement sortant", comme l’affirme le syndicat dans son communiqué.

Il convient de rappeler à cet égard que le syndicat des employés d’Électricité du Liban (EDL) observe une grève d’avertissement du 8 mai et jusqu’au vendredi 10 mai inclus. La décision a été prise à l’issue d’une réunion au cours de laquelle a été passée en revue une série de droits financiers dus aux employés.

Dans un communiqué, le syndicat s’était insurgé contre la direction, l’accusant de "placer systématiquement des obstacles, à chaque fois que les travailleurs revendiquent leurs droits, pour empêcher leur réalisation par tous les moyens".

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