La réalité du marché du travail au Liban et ses impacts économiques, les aspirations du secteur privé au Liban, les opportunités d’emploi à l’étranger, les défis auxquels sont confrontés les diplômés libanais, la contribution des femmes à l’économie libanaise, l’importance des formations et des stages pour améliorer les capacités des jeunes et augmenter leurs chances de trouver un emploi… autant de thèmes débattus, deux jours durant, dans le cadre des travaux de la Conférence internationale de la diaspora libanaise pour le développement durable à Tripoli et au Liban-Nord, dont la seconde édition s’est tenue les samedi 11 et dimanche 12 mai au siège de l’Université arabe de Beyrouth, à Tripoli.

La conférence a été organisée par l’Association des hommes d’affaires libanais en France (Halfa), en partenariat avec l’Université arabe de Beyrouth, la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Tripoli et du Nord-Liban, la Chambre de commerce et d’industrie australienne, libanaise et néo-zélandaise, le Conseil des exécutifs libanais et l’Union des chambres arabes.

Au cours du congrès, des propriétaires de start-up et entrepreneurs ont passé en revue leurs expériences d’expatriation. L’accent a aussi été mis sur le rôle des universités pour améliorer leurs cursus et œuvrer en faveur du développement durable, et sur les manières d’assurer un avenir durable pour les jeunes hommes d’affaires et les start-ups.

Les recommandations émises au terme de cette rencontre ont souligné la nécessité d’activer, d’une part, la plateforme électronique qui introduit les diplômés libanais au marché du travail local et étranger, en consultant notamment les offres d’emploi, et, d’autre part, de préparer ces derniers et de les aider à trouver des emplois. À cet effet, la plateforme sera dotée de liens vers les sites qui pourraient les aider dans ce sens.

Au nombre des recommandations également, la formation d’un comité de lobbying, composé d’expatriés et de résidents au Liban, pour permettre aux incubateurs d’entreprises de développer des infrastructures pour les zones économiques, telles que la Foire internationale Rachid Karamé. À cela s’ajoute la nécessité d’encourager la jeunesse libanaise à acquérir les compétences comportementales, cognitives et techniques nécessaires. Des séminaires et des conférences seront organisés pour atteindre les objectifs de la conférence. Un comité sera par ailleurs formé pour veiller à la mise en application des recommandations.

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