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Le Liban a importé 31.814 kilogrammes de lingots d’or en 2023 pour une valeur de 1,9 milliard de dollars, contre 16.776 kilogrammes en 2022, soit une augmentation de 89,6% sur un an.

Le Liban a enregistré un chiffre record en 2023, en termes de poids et de valeur de lingots d’or importés, sur une période de dix ans, s’étendant de 2014 à 2023.

Selon le bureau d’études et de statistiques "Information International", qui se base sur les chiffres de la direction des douanes, le Liban a importé en dix ans, de 2014 à 2023, de l’or, des bijoux et de la joaillerie pour un montant de douze milliards cinq cent soixante-treize millions six cent quatre-vingt-six mille dollars (12.573.686.000$), dont 59% de lingots d’or.

Dans le même contexte, on constate que la quantité d’or importé la plus élevée sur une année, sans compter 2023, est celle de 2016. En effet, elle s’est alors élevée à 25.574 kilogrammes, dont 19.313 ont été réexportés.

Baisse en 2019

Les quantités d’or importées ont commencé à baisser à partir de 2019, lorsque la crise multidimensionnelle s’est déclenchée. Cette année-là, les importations ont représenté 11.356 kilogrammes, contre des exportations qui ont dépassé le volume des importations de 15.452 kilogrammes.

Le Liban aura importé le moins d’or en 2020, lorsque la quantité importée a totalisé 10.149 kilogrammes, contre une quantité exportée de l’ordre de 20.806 kilogrammes.

En dix ans (2014-2023), le pays du Cèdre aura importé 166.785 kilogrammes d’or et exporté 119.418 kilogrammes.

L’industrie de la joaillerie

La production libanaise de bijoux simples ou de pièces de joaillerie semblent avoir la cote à l’étranger. Dans ce contexte, on note que les exportations libanaises de bijoux au sens large ont occupé pendant des années le premier poste d’exportation du pays, constituant 22% du total des exportations libanaises en 2022. Une proportion significative en termes de profitabilité du secteur et de son impact sur l’économie du pays dans son ensemble.

Bien que le Liban importe de l’or, de l’argent et des pierres précieuses et semi-précieuses pour cette industrie, la valeur ajoutée réside dans la conception, le design et la fabrication des bijoux.

Dans ce contexte, on rappelle, à titre indicatif, que le collier de fiançailles de la princesse Charlène de Monaco porte la signature d’une maison de joaillerie libanaise, Najib Tabbah, et que la maison Mouawad sponsorise pour la cinquième année consécutive Miss Univers.

Sur le plan du commerce interne, le nombre de bijoutiers qui s’installent, chaque année, dans les rues de la capitale et de sa périphérie illustre l’appétit des Libanaises pour le métal jaune et les pierres précieuses.

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