Le ministre sortant de l’Énergie et de l’Eau, Walid Fayad, a indiqué, lundi, que des études avaient été entamées pour la construction de deux centrales à énergie renouvelable d’ici début 2025.

Il a rappelé qu’il existait 11 licences pour la construction de centrales à énergie renouvelable, affirmant que CMA CGM en avait acheté deux et avait entamé des études pour construire deux centrales à énergie renouvelable d’ici début 2025.

Dans ce contexte, M. Fayad a révélé qu’il avait proposé que QatarEnergy et TotalEnergies achètent les neuf autres licences, suggérant que le gouvernement autorise, conformément à la loi, une augmentation des mégawatts d’énergie renouvelable.

Le ministre de l’Énergie a, par ailleurs, déclaré que, selon les dernières statistiques, le Liban fonctionnait avec plus de 1.500 mégawatts d’énergie solaire, soit 20% de la consommation énergétique, soulignant que, d’ici 2030, il serait possible d’atteindre 40%.

Selon M. Fayad, les blocs dans les eaux libanaises sont "importants", d’après ce que lui ont confié certaines entreprises, notamment le bloc 9, qui reste prometteur.

Par ailleurs, il a assuré, dans un entretien accordé à la chaîne LBCI, que la mise en marche des centrales de Zouk et de Jiyeh a été suspendue parce qu’Électricité du Liban (EDL) attend l’aval de la Cour des comptes, malgré l’approvisionnement en combustible B, moins cher que le gazole utilisé dans les centrales de Zahrani et Dar Ammar, les deux seules fonctionnelles.

M. Fayad a souligné que le fournisseur public ne souhaitait pas exploiter les centrales sans "l’avis de la Cour des comptes à cause de différends antérieurs avec la société exploitante", afin d’assurer la protection du contrat, précisant que, jusqu’à lors, aucune réponse claire de la Cour des comptes n’avait été fournie.

Concernant les produits chimiques stockés à Tripoli et à Zouk, le ministre de l’Énergie a assuré attendre la conclusion des appels d’offres pour les enlever, insistant sur le fait qu’ils ne constituaient pas de menace pour la sécurité publique, mais qu’ils devaient, tout de même, être éliminés.