Avec le bombardement de la banlieue sud et les menaces israéliennes faisant état d’une destruction et d’un anéantissement du Liban, un vent de panique souffle sur les Libanais mais aussi et surtout sur les expatriés et les quelques touristes venus passer, contre vents et marées, des vacances au pays du Cèdre.
Même si la saison s’annonçait moins prometteuse que celle de 2023 qui avait battu tous les records, l’été 2024 était bien lancé. Malgré la guerre à Gaza et au Liban-Sud, les chiffres étaient pour le moins satisfaisants avec 14.000 personnes débarquant chaque jour à l’aéroport international de Beyrouth (AIB) et 85 à 90 avions atterrissant quotidiennement.
Il faut dire que le Liban attend ces deux mois d’été avec impatience pour générer d’importants bénéfices. En effet, le secteur du tourisme au Liban a contribué à 30% du PIB en 2023, avec des revenus s’élevant à 5,4 milliards de dollars. Malheureusement, ces chiffres seraient difficilement atteints cette année! Les recettes générées par ce flux de visiteurs étaient d’environ 3,8 milliards de dollars à l’été 2023 et 3,5 milliards à l’été 2022, contre 1,2 milliard en 2021.
Quid du mois d’août avec cette escalade? Le président du syndicat des propriétaires d’agences de voyage, Jean Abboud, affirme à Ici Beyrouth que ni les données ni les chiffres ne sont encore clairs compte tenu du chamboulement au niveau des vols. Toutefois, des sources au sein de la compagnie nationale, MEA, font état de certaines annulations sans en préciser le nombre.
Pour les hôtels, «c’est pire qu’une catastrophe». Le président de la Fédération des syndicats touristiques et du syndicat des hôteliers, Pierre Achkar, a indiqué à Ici Beyrouth que le taux d’occupation des hôtels qui n’atteignait pas les 30% au mois de juillet, contre 70% en 2023, est en chute libre, depuis le début des menaces qui planent sur le Liban. Il rappelle que la majorité des expatriés disposent de logements au Liban et les rares touristes qui eux fréquentent les hôtels annulent à tour de bras à travers booking.com. Il explique que pour couvrir ses frais de fonctionnement, un établissement hôtelier a besoin d’un taux d’occupation qui varie entre 30 et 50%. Il considère la situation désespérée.
Du côté des maisons d’hôtes, Ramzi Salman, le président de leur syndicat, assure à Ici Beyrouth que les mois de juin et juillet étaient excellents, mais que le mois d’août s’annonce moins bien au vu de la situation. Un ralentissement s’est déjà fait sentir et des annulations de séjours pour le mois d’août ont été enregistrées.
Pour ce qui est des restaurants, le vice-président du syndicat des restaurateurs, Khaled Naha, indique à Ici Beyrouth qu’une grande confusion règne, sans compter la panique, la crainte d’une fermeture de l’aéroport et des centaines d’expatriés qui repartent. Il note que ce sont eux qui, pendant ces deux mois, donnent «un push» au secteur. Le taux d’occupation des restaurants a baissé. Il espère toutefois que la situation ne va pas se dégrader davantage.
Il déplore notamment l’annulation de trois grands concerts prévus au mois d’août à Beyrouth. Ceux de Tamer Hosny, le 3 août, Assi Hallani, Haïfa Wehbé et «DJ», le 8 août, ainsi que celui d’Assala, le 10 août.
Même si la saison s’annonçait moins prometteuse que celle de 2023 qui avait battu tous les records, l’été 2024 était bien lancé. Malgré la guerre à Gaza et au Liban-Sud, les chiffres étaient pour le moins satisfaisants avec 14.000 personnes débarquant chaque jour à l’aéroport international de Beyrouth (AIB) et 85 à 90 avions atterrissant quotidiennement.
Il faut dire que le Liban attend ces deux mois d’été avec impatience pour générer d’importants bénéfices. En effet, le secteur du tourisme au Liban a contribué à 30% du PIB en 2023, avec des revenus s’élevant à 5,4 milliards de dollars. Malheureusement, ces chiffres seraient difficilement atteints cette année! Les recettes générées par ce flux de visiteurs étaient d’environ 3,8 milliards de dollars à l’été 2023 et 3,5 milliards à l’été 2022, contre 1,2 milliard en 2021.
Quid du mois d’août avec cette escalade? Le président du syndicat des propriétaires d’agences de voyage, Jean Abboud, affirme à Ici Beyrouth que ni les données ni les chiffres ne sont encore clairs compte tenu du chamboulement au niveau des vols. Toutefois, des sources au sein de la compagnie nationale, MEA, font état de certaines annulations sans en préciser le nombre.
Pour les hôtels, «c’est pire qu’une catastrophe». Le président de la Fédération des syndicats touristiques et du syndicat des hôteliers, Pierre Achkar, a indiqué à Ici Beyrouth que le taux d’occupation des hôtels qui n’atteignait pas les 30% au mois de juillet, contre 70% en 2023, est en chute libre, depuis le début des menaces qui planent sur le Liban. Il rappelle que la majorité des expatriés disposent de logements au Liban et les rares touristes qui eux fréquentent les hôtels annulent à tour de bras à travers booking.com. Il explique que pour couvrir ses frais de fonctionnement, un établissement hôtelier a besoin d’un taux d’occupation qui varie entre 30 et 50%. Il considère la situation désespérée.
Du côté des maisons d’hôtes, Ramzi Salman, le président de leur syndicat, assure à Ici Beyrouth que les mois de juin et juillet étaient excellents, mais que le mois d’août s’annonce moins bien au vu de la situation. Un ralentissement s’est déjà fait sentir et des annulations de séjours pour le mois d’août ont été enregistrées.
Pour ce qui est des restaurants, le vice-président du syndicat des restaurateurs, Khaled Naha, indique à Ici Beyrouth qu’une grande confusion règne, sans compter la panique, la crainte d’une fermeture de l’aéroport et des centaines d’expatriés qui repartent. Il note que ce sont eux qui, pendant ces deux mois, donnent «un push» au secteur. Le taux d’occupation des restaurants a baissé. Il espère toutefois que la situation ne va pas se dégrader davantage.
Il déplore notamment l’annulation de trois grands concerts prévus au mois d’août à Beyrouth. Ceux de Tamer Hosny, le 3 août, Assi Hallani, Haïfa Wehbé et «DJ», le 8 août, ainsi que celui d’Assala, le 10 août.
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