Le ministre de l’Agriculture Abbas Hajj Hassan a réaffirmé qu’il n’y a pas de crise de blé au Liban, mais des prix élevés à cause de la guerre en Ukraine, et a évoqué la possibilité de développer la culture de cette céréale au Liban.

"Toutes les parcelles cultivées seront soigneusement étudiées dans les plaines à l’intérieur du pays et sur la côte, afin que nous disposions d’informations réelles et précises sur chaque agriculteur, pour pouvoir bénéficier de la subvention qui nous sera assurée par les pays et organismes donateurs, dans la perspective d’une culture locale du blé. Tout le travail du gouvernement aujourd’hui se concentre sur l’assistance pour cette culture".

Concernant la garantie aux producteurs de blé que l’État prendra leurs récoltes, Hajj Hassan a déclaré: "L’État libanais et le plan que nous avons lancé ne peuvent pas réussir si la garantie n’est pas en vigueur. Je confirme que le gouvernement libanais a pris à l’unanimité la décision que la récolte de blé tendre et dur sera sous les auspices du ministère de l’Économie, à condition qu’un mécanisme clair soit mis en place en termes de prix, de calendrier et de paiement".

Le ministre de l’Agriculture a en outre assuré qu’il n’y aurait pas de crise de sucre ni d’huile.