Le Premier ministre libanais Najib Mikati s’est employé mardi à dissiper les appréhensions de l’Association des banques au Liban et des professions libérales au sujet du projet de loi sur le contrôle des capitaux.

Le Premier ministre libanais Najib Mikati a assuré mardi que " la préservation des droits des déposants " est l’une des priorités que son gouvernement s’est fixée dans le cadre du plan de redressement économique.

M. Mikati a tenu ces propos au cours d’un entretien avec une délégation de l’Association des banques au Liban, pendant que de nombreux représentants des professions libérales organisaient un rassemblement de protestation non loin du siège de la Chambre, Place de l’Etoile où les commissions parlementaires poursuivaient l’examen du projet de loi controversé sur le contrôle des capitaux.

Les différentes professions libérales libanaises qui avaient formé une commission d’urgence pour suivre le dossier des restrictions bancaires imposés aux retraits s’insurgent contre certaines dispositions du texte de loi sur le contrôle des capitaux qu’ils jugent préjudiciables pour les déposants et pour eux en particuliers.

Devant la délégation de l’ABL qui exprime également des réserves sur un volet du plan de redressement concernant le secteur bancaire, M. Mikati a également indiqué que son équipe est " soucieuse de redynamiser les différents secteurs de la production et de préserver le secteur bancaire qui est un acteur fondamental du projet de redressement économique ". " Tout ce qui se dit au sujet d’atteintes aux droits des déposants et de coups portés au secteur bancaire vise à provoquer des remous et à susciter des tensions ", a poursuivi M. Mikati.